Rugby : Le boss de l’UBB interpelle ses joueurs après la désillusion
Jean de Teyssière

Au stade Chaban-Delmas, l'UBB accueillait les Anglais d'Harlequins, en quart de finale de la Champions Cup. Au terme d'un match d'anthologie, les Bordelo-Béglais se sont inclinés sur la plus petite marge (41-42). Une défaite cruelle pour les hommes de Yannick Bru qui fait comprendre à ses joueurs qu'il leur faudra élever leur curseur. 

Les quarts de finale de la Champions Cup ont livré leur verdict ce samedi et au terme d'un match fou marqué par douze essais, l'Union Bordeaux-Bègles a été éliminée de la compétition par l'équipe londonienne des Harlequins (41-42). L'objectif pour les hommes de Yannick Bru est désormais de se qualifier pour les phases finales du Top 14

«C'est un moment difficile»

Après la rencontre, le manager de l'UBB, Yannick Bru, analysait la rencontre dans des propos rapportés par L'Équipe : « c'est un moment difficile, comme en offre la Champions Cup, c'est-à-dire des très belles joies et aussi des moments douloureux. Quand on affronte des très belles équipes dans une enceinte comme ça (Chaban-Delmas), avec ce public magnifique qui nous a portés, ça se joue sur certaines petites erreurs que les champions ne commettent pas. Aujourd'hui, au-delà de la douleur, on a eu l'état d'esprit pour revenir dans ce match mais on a aussi commis beaucoup d'erreurs qui nous montrent qu'il y a une séparation entre les meilleurs et nous. On va apprendre de ce match. »

«La claque qu'on prend nous renvoie au travail, en toute humilité»

« La claque qu'on prend nous renvoie au travail, en toute humilité, assène Bru. Mais ça n'efface pas tout ce qu'on a fait de bien dans cette compétition. Ça n'efface pas la confiance qu'on a les uns envers les autres. On n'a pas fait un match dégueulasse. Mais on a fait un match qui est loin du meilleur niveau quand on veut entrer dans les quatre meilleures équipes européennes. Cette compétition a cette capacité à t'envoyer d'énormes tartes dans la figure parce que tu as été trop moyen. Il faut se retrousser les manches pour ce deuxième chantier qu'est le Top 14. On va voir si on est des grands garçons pour se remobiliser. »

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