Albert Riera : “Je regarde derrière moi, il est où l’attaquant sur le banc ? Il n’y en a pas. Il n’y en avait pas d’autre. C’est la réalité, ce sont les faits, et si quelqu’un ne veut pas le voir…”

    En conférence de presse d’après match, l’entraineur des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, a confirmé que son équipe avait aussi pêché offensivement face à Bastia.

    « C’est vrai qu’après, il nous a manqué quelque chose offensivement avec le ballon, à savoir la dernière passe, le dribble réussi… Ça, c’est le talent, et cela coûte de l’argent dans le foot. C’est quelque chose qui doit venir d’eux. Je peux les aider, comme quand j’ai mis Julien (Vétro) sur le terrain pour les dernières 20 minutes… C’était pour avoir plus de 3 contre 2 avec Issouf (Sissokho), Julien (Vétro) et Mich(elin) sur un côté, et de l’autre côté avec Gaétan (Weissbeck), Zuka (Davitashvili) et Jacques Ekomié. Le but était de trouver cette supériorité un peu plus… Ils ont compris le jeu, mais il nous a manqué ça avec le ballon. Avec le ballon, en général, c’est vrai qu’il nous manque peut-être un peu de profondeur, et surtout de présence dans la surface de réparation. On a commencé la seconde période avec deux attaquants. Est-ce que vous avez eu la sensation qu’on jouait avec deux attaquants ? Moi non… C’est pour ça que je suis revenu sur mon choix en faisant rentrer Julien après. Mais bon, je regarde derrière moi, il est où l’attaquant sur le banc ? Il n’y en a pas. Il n’y en avait pas d’autre. C’est la réalité, ce sont les faits, et si quelqu’un ne veut pas le voir… »

    Actuellement, Zan Vipotnik est-il dans une période de doute ?

    « On essaye de le presser, de le pousser, qu’il joue mieux… Ce n’est pas seulement le travail d’un joueur, mais le travail de tous ».

    Retranscription Girondins4Ever