OL-Brest: "Carton rouge lunaire", les Brestois n'ont pas digéré certaines décisions

Brest avait des raisons de se plaindre de l'arbitrage, dimanche soir après la défaite sur le gong face à l'OL (4-3). Pas concernant le pénalty accordé dans le temps additionnel, mais sur ce qui a précédé. "Marquer trois buts ici, frapper deux fois sur les barres, avoir un penalty refusé clair à 0-0, une expulsion grotesque de Pierre Lees-Melou...", a regretté l'entraîneur brestois, Eric Roy, au micro de Prime Video.

"Je ne sais pas comment c'est possible d'analyser ce genre de situations avec un joueur qui subit une faute, il est par terre, un autre joueur vient le harponner et le relever... et l'arbitre ne protège pas le joueur qui a reçu la faute, qui est par terre et ne demande rien?! Et il expulse les deux?! C'est un gag, c'est grotesque", a commenté Roy.

Avec une supériorité numérique pour la fin de match, le dénouement aurait pu être différent, note Roy. "Il nous pénalise pour la fin de match parce qu'il n'y en a qu'un qui doit être expulsé, c'est Tagliafico! Qu'est-ce qu'il a fait Lees-Melou, à part se relever? Comment c'est possible? Comment peut-on analyser ces choses-là, dans le foot d'aujourd'hui, avec tout ce qu'on met en place, le VAR... comment peut-on faire des choses comme ça encore?"

Lees-Melou : "Mon carton rouge est un peu lunaire"

Pierre Lees-Melou, lui non plus, n'a pas compris son deuxième carton jaune et son expulsion. Il espère que la décision sera corrigée et qu'il pourra jouer contre Monaco, la semaine prochaine. "Le rouge? J'espère peut-être qu'il sera annulé, non?! Je n'ai pas vraiment revu les images. Je pense que mon seul défaut, c'est que je me relève un peu vite mais il n'y a aucun mot, je ne le touche pas. C'est humain de se relever mais je ne fais absolument rien. On ne va pas reparler des arbitres mais celui d'aujourd'hui était compliqué. Quand je revois les images, j'ai l'impression que mon carton rouge est un peu lunaire."

Eric Roy a également réagi au penalty que les Brestois auraient aimé voir sifflé en première période, pour une main de Jake O'Brien dans la surface. "Comment le quatrième arbitre peut nous dire, sur la tête de Mounié qui va dans le cadre - même s'il y a un gardien qui peut l'arrêter - 'c'est checké il n'y a pas main'. Il n'y a pas main ?!" L'entraîneur brestois n'a pas voulu utiliser l'arbitrage pour excuser la défaite, mais les décisions litigieuses ne sont pas digérées pour autant.