Bećir Omeragić : « Quand on ne peut pas gagner il ne faut pas perdre »

Le genre de déclaration récurrente et classique du lexique footballistique. Mais il n’est pas ici question de chambrer notre solide défenseur helvète, d’ailleurs cette phrase illustre bien son avis partagé sur la valeur de ce match nul obtenu en Auvergne. Et ça apparaît tout au long de l’entretien.

Ph. Sers : Quand les matchs sont tendus comme ça Bećir, il faut avoir de la poigne !…

B. Omeragić : On savait que ça allait être un match difficile, il y a eu beaucoup de duels, beaucoup d’intensité surtout en première mi-temps donc oui, c’était un match difficile et on a pris un point.

Ph. Sers : Un point mais, beaucoup s’accordent à penser qu’il y avait bien mieux à faire…

B. Omeragić : C’est sûr que quand on voit les actions qu’on avait en deuxième mi-temps on pourrait faire mieux, on pourrait prendre au moins le… on pouvait au moins marquer un deuxième but donc c’est frustrant, mais au final on perdait 1-0 et on est revenus à 1-1, ça aussi c’est un bon point à retenir.

Ph. Sers : Est-ce que vous avez eu le sentiment à moment donné, vous défenseurs, que vous alliez perdre ce match-là ou le gagner ?

B. Omeragić : En première mi-temps on fait une prestation solide défensivement, on a pris ce but sur penalty mais c’est le foot, et après en deuxième les quinze premières minutes on sentait arriver Clermont avec de la force, et dès qu’on a mis le 1-1 après on était plus ouverts et on s’est créé beaucoup plus d’occasions.

Ph. Sers : Donc, pas si mal ?

B. Omeragić : Oui, on veut toujours prendre les trois points, après quand on ne peut pas gagner il ne faut pas perdre.

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