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OM-Benfica : pour Bernard Pardo, "si on fait ce qu'il faut, on ne peut pas perdre"

L'OM de Pardo avait réussi à remonter un but de retard contre Poznan au Vélodrome avant de se hisser en finale.

L'OM de Pardo avait réussi à remonter un but de retard contre Poznan au Vélodrome avant de se hisser en finale.

Photo Franck PENNANT

Autre époque, mais même scénario, ou presque. Comme à plusieurs reprises dans l'histoire européenne de l'OM, les Marseillais avaient un but à rattraper contre le Lech Poznan, en huitièmes de finale retour de la coupe des champions 1991. Après la défaite 3-2 en Pologne, Bernard Pardo et ses équipiers l'avaient emporté 6-1 au stade Vélodrome. Le joueur préféré du président Macron revient sur cette qualification qui avait lancé l'OM vers la finale de C1, et évoque les chances des Olympiens contre Benfica.

Quels sont vos souvenirs de la double confrontation contre Lech Poznan ?

On avait perdu dans un bourbier, il avait plu énormément, on avait souffert le martyre dans une gadoue terrible, le ballon ne roulait même plus à la fin... Ça nous a touchés dans notre orgueil, mais on était sûr de nous. Après la défaite à l'aller, on avait eu quelques réunions... Bernard (Tapie) était descendu de Paris. La Ligue des champions était sa priorité. Le fait qu'on ait perdu à Poznan avait entravé cet objectif. Il nous avait dit : "Dans la mesure où vous avez trouvé le moyen de perdre contre le Crédit Agricole polonais, la qualification, je n'en parle même pas, mais vous, ne me parlez surtout pas de primes !" C'était franc du collier (rires) et ç'avait eu un certain impact. On avait la haine avant le retour, et au Vélodrome on était habituellement intraitable.


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