Rugby« Une seconde chance »… Mohamed Haouas retourne à Montpellier

Top 14 : « Une seconde chance »… Mohamed Haouas retourne à Montpellier

RugbyLe pilier international, condamné pour violences l’été dernier puis parti à Biarritz, retourne dans son club formateur
Mohammed Haouas lors du match de Top 14 entre l'Union Bordeaux-Bègles et Montpellier, le 30 décembre 2022 au stade Chaban-Delmas.
Mohammed Haouas lors du match de Top 14 entre l'Union Bordeaux-Bègles et Montpellier, le 30 décembre 2022 au stade Chaban-Delmas. - Daniel Vaquero / Sipa / Sipa
Nicolas Stival

N.S.

En juillet dernier, le Biarritz Olympique (Pro D2) avait invoqué « le pardon » pour justifier le recrutement de Mohamed Haouas. Ce mardi, le Montpellier Hérault Rugby (MHR) indique dans un communiqué qu’il « accorde une seconde chance » au pilier international formé dans le club languedocien, « mettant en avant l’importance de la réinsertion sociale ».

Houas (30 ans, 16 sélections) s’est engagé pour un contrat d’une saison avec l’actuel avant-dernier du Top 14, « conditionné par un comportement exemplaire », précise le texte.

Il avait été condamné en juin 2023 par le tribunal correctionnel de Montpellier à dix-huit mois de prison, dont neuf ferme, pour une bagarre remontant à 2014, un mois après avoir été déjà condamné, par le même tribunal, à un an ferme pour avoir frappé sa femme.

« L’histoire entre Mohamed Haouas et le MHR est marquée par une dimension sociale significative, développe le communiqué. Issu du quartier du Petit Bard à Montpellier, Mohamed a parcouru un chemin inhabituel pour devenir un joueur de rugby professionnel. »

« Inclusion sociale et réhabilitation »

« Malgré les erreurs passées de Mohamed, le président Mohed Altrad a décidé de lui offrir une seconde chance, soulignant ainsi l’engagement du club envers l’inclusion sociale et la réhabilitation », est-il également écrit.

Haouas aurait dû rejoindre Clermont à l’été 2023, en provenance du MHR, mais ses soucis judiciaires avaient poussé le club auvergnat à tout faire pour casser le contrat de trois ans déjà signé. Les deux parties avaient trouvé un arrangement financier, avant que le joueur ne signe à Biarritz un bail de deux saisons finalement écourté.

Sujets liés