Jesus est de retourEt si le bonheur tenait juste à voir Nadal mettre une rouste sur terre

Alléluia, Rafa Nadal est encore parmi nous (et en forme le loustic)

Jesus est de retourL’Espagnol a enfin repris la compétition par une victoire convaincante contre Flavio Cobolli au tournoi de Barcelone
Elle nous avait pas un peu manqué cette image ?
Elle nous avait pas un peu manqué cette image ? - Pau Barrena / AFP
Julien Laloye

J.L.

A quoi ça tient le bonheur finalement ? Une calvitie qu’on avait oubliée, un bandana flashy plus attachant que notre premier doudou hippopotame, et même des tirages de slip au goût de reviens-y. 680 jours après son dernier match sur terre, Rafael Nadal est redevenu un joueur de tennis au tournoi de Barcelone, et c’est tout le marché noir de revente des billets à Roland qui se lève comme un seul homme pour fêter ça.

Un Rafa presque vintage

Pour tout dire, on a trembloté du popotin dix secondes, le temps de le voir servir une seconde balle de poussin asthmatique à 149. C’est qu’on lit dans l’oracle Toni Nadal tous les soirs avant le coucher, et l’oncle de Rafa avait prévenu, son ancien protégé pouvait tout faire sur un court depuis sa déchirure musculaire en Australie, sauf servir. Du reste, le geste était un peu chancelant, parfois, et la vitesse de pointe n’a pas dépassé 185km/h, un chiffre qui ne rassurera pas les angoissés permanents.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Un peu plus enveloppé que dans notre souvenir, encore qu’on dit souvent que le violet ne rend pas justice à ceux qui le portent, Rafa a vite retrouvé ses repères sur le court… Rafael Nadal. Après tout, pourquoi s’enquiquiner à attendre qu’il soit mort alors que le type a remporté le tournoi 167 fois, hien ?

Bref, après deux trois jeux de réglage, l’Espagnol, retombé dans les limbes du classement ATP, a vite fait le tour du petit problème Cobolli, jeune espoir italien de 21 piges et 1m21, environ. Des grands lifts de coup droit à hauteur de Tsunami, deux trois revers saignants pour accélérer, et roulez vieillesse. 6-2, 6-3 en 1h25 contre un joueur qui s’est payé Monfils et Augier-Alassime cette saison, pas mal non ? Evidemment, cela s’annonce plus corsé dès mercredi contre la mobylette De Minaur. Mais ne boudons pas notre plaisir


Sujets liés