Au bout du suspense, Lille tombe contre Aston Villa

LOSC Lille v Aston Villa – UEFA Conference League – Quarts de Finale 2023/2024
Après un revers d'une courte tête à Birmingham (1-2), Lille a renversé le score contre Aston Villa, avant de s'incliner aux tirs au but (2-1, 3-4 t.a.b.). Un dénouement cruel pour le LOSC.

Après l’exploit retentissant du Paris Saint-Germain à Barcelone mardi (4-1), Lille a fait honneur à son rang en réalisant une performance de choix, à son échelle. Le LOSC a trouvé les ressources physiques et mentales pour renverser Aston Villa, quatrième de Premier League, mais les Dogues sont finalement tombés au terme d’une soirée cruelle.

Le revers concédé à Birmingham était bien porteur d’espoir, paradoxalement, tant le contenu proposé par les Dogues était cohérent. Portés par un public fantastiques, les hommes de Paulo Fonseca ont confirmé leur excellente forme en prenant cette seconde manche par le bon bout. Il n’a d’ailleurs pas fallu attendre longtemps pour voir le scénario idéal prendre forme.

Lille sort la tête haute

Dès le quart de jeu, ce match a basculé dans une autre dimension avec une ouverture du score splendide signée Yazici. Ce dernier, servi par Gudmundsson après un mouvement enclenché par Yoro, a déclenché un tir rasant qui a fait mouche, plongeant l’enceinte lilloise dans l’euphorie (1-0, 15e). Plus bluffant encore, les Dogues n’ont pas levé le pied. Emiliano Martinez, copieusement sifflé, s’est interposé sur un coup de casque d’André (25e).

Il a fallu attendre le début du second acte pour voir l’équipe d’Unai Emery, par Cash, sans succès (56e). Une alerte qui a encore piqué les Dogues, survoltés. Quelques minutes plus tard, André, d’un nouveau coup de tête suite à un corner, a doublé la mise (2-0, 68e). Lille se dirigeait vers un dénouement parfait mais Cash est venu doucher Pierre-Mauroy d’une reprise victorieuse à trois minutes de la fin du temps règlementaire (2-1, 87e). Il était écrit que ce grand match se déciderait aux tirs au but. Et à ce petit jeu, ce sont les Villans qui ont eu le dernier mot, Emiliano Martinez enfilant à nouveau son costume de bourreau en réalisant deux arrêts entre ses multiples provocations. Un scénario ô combien cruel pour un LOSC qui peut sortir la tête haute.