Depuis qu’il a quitté le banc du Real Madrid à l’été 2021, Zinedine Zidane n’a plus entraîné. Après s’être offert un peu de bon temps, le champion du monde 1998 avec les Bleus s’est remis en quête d’un nouveau challenge. Ayant compris que la place de sélectionneur occupée depuis 2012 par Didier Deschamps n’était pas prête de se libérer, le Marseillais regarde les offres que certains clubs peuvent lui proposer. La dernière en date vient d’un Bayern Munich qui espère le convaincre. Il y a dix ans, les Girondins de Bordeaux étaient dans le même cas.
Et l’affaire a presque été conclue. C’est en tout cas ce qu’a raconté Nicolas de Tavernost. Dans un entretien à paraitre ce samedi dans le journal L’Équipe, le président du groupe M6 est revenu sur un très gros coup qui ne s’est finalement pas concrétisé. L’histoire se passe en 2014, alors que la société que dirige le patron français est propriétaire des Girondins de Bordeaux et qu’elle cherche à réaliser une belle opération. Mais ce n’est pas un joueur qui est la priorité. « Pas un joueur, mais un entraîneur. Zinedine Zidane ! Il s’occupait des jeunes du Real. Nous étions allés chez lui à Madrid avec Jean-Louis Triaud pour rester discret. »
Du rêve au cauchemar
Les discussions ont ainsi été engagées, mais sans lendemains qui chantent : « Cela a failli se faire… Même si cela n’aurait été que temporaire car il avait d’autres obligations. » Cette saison-là, Bordeaux terminera à la sixième place du championnat de France de Ligue 1, s’arrêtera dès les seizièmes de finale de Coupe de France et sera sorti en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue. Quatre ans plus tard, le club sera vendu par M6 au fonds d’investissement américain General American Capital Partners. Le début d’une longue et lente descente vers les bas-fonds de la Ligue 1.
Racheté par Gérard Lopez en juin 2021, le club bordelais coulera définitivement un an plus tard et sera relégué en Ligue 2 à l’issue d’une saison 2021-2022 qu’il terminera à la vingtième et dernière place du classement de L1. Bien loin des rêves qui habitaient Nicolas de Tavernost huit ans plus tôt, lorsqu’il avait presque réussi à attirer Zinedine Zidane.
