EXPLOITDe « Fatman » à « Ironman », Sylvain nous raconte sa résurrection par le sport

« Pour moi, devenir un homme, c’était terminer un Ironman », Sylvain nous raconte sa reconstruction grâce au sport

EXPLOITVictime d’un père violent, souffrant d’obésité et harcelé à l’école pendant son enfance, Sylvain Dhugues nous raconte comment le sport lui a permis de devenir un Ironman
De «Fatman» à «Ironman», le sport a changé la vie de Sylvain
Adrien Lachet

Adrien Lachet

«De Fatman à Ironman », c’est le credo que s’est donné Sylvain Dhugues, le jour où il a décidé que sa vie allait changer grâce au sport. Victime d’un père violent qui le battait en primaire, son enfance rime avec violences familiales, harcèlement scolaire et obésité.

Pour prendre sa revanche, quatre ans plus tard, il termine son premier Ironman. Un événement qui a marqué un renouveau dans sa vie : « C’était le premier jour où j’ai eu confiance en moi, où j’osais me regarder dans un miroir. ».

« Je me suis dit que je pouvais m’en sortir »

Le déclic, Sylvain l’a eu grâce à l’un de ses amis au lycée. « Vincent voulait se reprendre en main avant l’été, il m’a proposé de l’accompagner. C’est parti de là, d’une main tendue, d’avoir quelque chose à partager avec quelqu’un », explique-t-il. Petit à petit, une routine sportive s’installe et l’adolescent reprend confiance en lui au fur et à mesure des courses. « La première fois que j’ai réussi les dix kilomètres, je me suis dit que je pouvais m’en sortir, me reconstruire », confie le jeune homme. Puis il y a eu l’Ironman, le « plus beau jour de sa vie ».

Cette confiance qu’il a gagnée avec le sport, il la partage maintenant dans les classes de cours aux plus jeunes. Le triathlète de 23 ans se déplace chaque semaine dans une région différente, pour sensibiliser sur les violences familiales, le harcèlement scolaire et la sédentarité. Un « Tour de France de l’engagement » qui lui permet aussi de réaliser divers défis sportifs, comme le Marathon de Paris où nous l’avions déjà rencontré !

Le mois prochain, le Montpelliérain va réaliser son troisième Ironman, mais son plus gros objectif est de continuer la sensibilisation des jeunes : « On est à 5.000 jeunes aujourd’hui, l’objectif c’est d’être intervenu auprès de 20.000 avant la fin d’année ». Un défi digne d’un véritable Ironman, pour apporter un peu d’espoir aux jeunes !

Son témoignage complet est à retrouver dans la vidéo placée en tête de cet article.

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