Nantes perd le derby contre Rennes et se remet en difficulté

Le FC Nantes a perdu le derby contre le Stade Rennais et se complique la tâche, dans la lutte pour le maintien en Ligue 1.

Nantes flirte encore avec la zone rouge

Antoine Kombouaré a réussi ses débuts sur le banc de touche du FC Nantes, lors de son retour au club le 17 mars dernier. Il avait enregistré deux victoires en trois matchs. Ces premiers résultats positifs ont suscité l’espoir pour un maintien rapide des Nantais, avant la dernière journée de la saison. Mais les Canaris ont ensuite perdu le derby. Ils se sont inclinés lourdement devant Rennes au stade de la Beaujoire.

Après une première période équilibrée et terminée à égalité (0-0), le FC Nantes a craqué (0-3), bien que soutenu par ses milliers de supporters. L’équipe d’Antoine Kombouaré a concédé les trois buts dans la dernière demi-heure de jeu. Le bilan du nouveau coach est du coup mitigés : 2 victoires et 2 défaites alternées.

Kombouaré avoue la supériorité de Rennes

Les Canaris sont certes toujours 14es avec 31 points, mais ils sont désormais à la portée de Metz (15e avec 29 points), en plus du barragiste, le Havre (16e avec 28 points). Malgré ce revers à domicile, l’entraineur du FC Nantes a fait un premier constat lucide. « On est tombé contre plus fort que nous, on est très déçus », a-t-il avoué, avant de poursuivre : « Ce n’est pas notre championnat. Il n’y a pas de honte à le dire. C’est la vérité ».

Un calendrier infernal pour Nantes, dans le sprint final

Avec leurs résultats en dents de scie, les Jaune et Vert se dirigent tout droit vers une fin de saison stressante. Et ils ne sont pas du tout aidés par leur calendrier infernal. Ils se placeront trois fois lors de 4 dernières journées du championnat, à commencer par Montpellier. Le FC Nantes affrontera ensuite des équipes du Top 4, respectivement Brest (3e), Lille (4e) et Monaco (2e).

Ces trois équipes sont à la lutte pour une place qualificative en Ligue des champions. De ce fait, elles joueront donc crânement les derniers matchs, dans le sprint final. Ce qui n’est pas de bon augure pour Nantes, qui joue sa survie dans l’élite.