Daniel Riolo s’implique dans les retombées d’un arbitrage controversé après Marseille Nice
La rencontre de mercredi soir entre l’Olympique de Marseille et l’OGC Nice en Ligue 1 (2-2) a été marquée par une polémique autour de l’arbitrage. Après le match, les réactions indignées ont afflué, soulignant les décisions litigieuses prises par l’arbitre Jérémie Pignard et son équipe.
La première situation litigieuse est survenue dans le temps additionnel de la première mi-temps. Juste avant la pause, Faris Moumbagna est expulsé pour deux cartons jaunes, l’un indiscutable (22e minute) et l’autre jugé sévère par les Marseillais (45+2).
Jean-Louis Gasset commente l’incident : “Il n’y a pas eu d’agression. Medhi (Benatia) m’a dit à la mi-temps que ce n’était pas mérité. On en a discuté dans le vestiaire et on a trouvé que c’était sévère de donner le deuxième jaune et d’exclure Faris”, a ajouté Ulisses Garcia en zone mixte.
Au retour des vestiaires, l’arbitre accordait un penalty à Nice et à Mohamed-Ali Cho pour avoir prétendument marché sur le pied de Leonardo Balerdi après un dégagement. Pierre-Emerick Aubameyang a transformé le penalty, donnant temporairement l’avantage aux Marseillais (2-1, 56e minute).
La frustration de Bulka
Après le match, le gardien de Nice Marcin Bulka a exprimé sa frustration en déclarant : “Pour moi, ce n’est pas un penalty. Je ne comprends plus les règles. Il est clair que notre joueur dégage bien le ballon, son intention n’est pas de toucher un défenseur. Je n’ai pas vu les images, donc je ne peux rien dire. Je pensais que l’arbitre changerait sa décision, mais il a consulté la VAR et a décidé de donner un penalty à Marseille, et nous ne sommes pas d’accord avec ça”.
Francesco Farioli, l’entraîneur de Nice, a résumé : “L’arbitre a eu un grand match pendant 90 minutes entaché par un épisode qui me semble tout à fait clair, évident, et à certains égards, indiscutable pour tout le monde. Je pense que nous avons tous des yeux, et tout le stade a eu exactement la même lecture de l’action en direct. Il (l’arbitre) avait même des images de la VAR. L’arbitre a livré une prestation de qualité entachée par cet épisode qui a coûté cher”.
L’exaspération de Riolo
Ces décisions très contestées interviennent dans un contexte de crise de l’arbitrage français. Daniel Riolo a fait part de son exaspération : “Ce sont des erreurs de plus en plus graves. On ne parle plus de petits jugements. On parle de quelque chose où on est appelé (par la VAR) pour une erreur flagrante. Si ce soir quelqu’un nous dit qu’il y a penalty, je veux bien entendre son argument. Il en va de même pour le deuxième jaune sur Moumbagna”.
Riolo poursuit : “L’arbitrage ne peut pas être une compensation. C’est l’addition de l’incompétence. Le match change quand Moumbagna reçoit un carton rouge. Les erreurs sont trop importantes. Une fois que la VAR intervient pour une erreur flagrante… Si quelqu’un me dit ce soir que le deuxième jaune existe et que le penalty existe… que cette personne vienne m’expliquer.”
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