Bordeaux: "Il n’est pas mis à l’écart", indique Riera après les accusations de racisme de Dunkerque contre l’un de ses joueurs

Les Girondins de Bordeaux souhaitent prendre leur temps avant d’annoncer d’éventuelles sanctions. Alors que l’USL Dunkerque a annoncé avoir effectué "un signalement" auprès de la Ligue de football professionnel après qu'un de ses joueurs, selon le club nordiste, a été visé par des insultes racistes proférées par un Bordelais lors du match de Ligue 2 ayant opposé les deux clubs mardi (2-0), Albert Riera a annoncé ce jeudi qu’aucune mesure n’avait été prise.

"Il n'est pas mis à l'écart, parce qu'on ne sait pas si ça s'est passé ou pas, a commenté le coach des Girondins en conférence de presse. Il faut attendre, on est tous contre ça, mais d'abord il faut savoir, a ajouté Riera. Il y a des opinions, des personnes qui parlent, c'est une chose qu'on ne peut pas laisser passer et il faut faire attention des deux côtés."

"On doit tous être fort et costaud contre tout ça"

"Je ne peux pas contrôler ce que les joueurs disent sur le terrain, a poursuivi le technicien espagnol. On est tous contre le racisme et on doit dénoncer tout ce qui se passe par rapport à ça. Aprè, je ne sais pas si c'est vrai, pas vrai, mais on est tous contre. Ça ne peut pas passer, il y a un process maintenant, on doit tous être fort et costaud contre tout ça, c'est ce que je peux dire. Hier il y a eu ce communiqué. Et on va voir comment cela se solutionne."

Dans un communiqué publié mercredi, le club girondin a assuré prendre "très au sérieux" les accusations de Dunkerque. La LFP, de son côté, a précisé à l'AFP que "la commission de discipline se réunira demain (jeudi) et mettra le dossier en instruction", afin d'entendre les différentes parties concernées. Les Girondins risquent un retrait de points si les faits sont avérés et le joueur incriminé plusieurs matchs de suspension.