OM - 1899 L'Hebdo : les poteaux ne sont pas roses pour les Olympiens

Sur une aire de jeu de 7 000 m², quelle est la probabilité de toucher les 1,4 m² de montants qui délimitent l'espace de 18 m² dans lequel il faut faire rentrer le ballon ? Et quelle est la probabilité pour que, même touchés, ces montants empêchent le cuir de franchir la ligne de but ?

Demandez aux supporters stéphanois qui, depuis 1976 et une finale de coupe d'Europe des clubs champions perdue à Glasgow contre le Bayern Munich, sont spécialistes ès-poteaux et ès-transversale. Ce jour-là, les cages écossaises étaient encore carrées (la norme était en train de changer et de les rendre rondes), et Dominique Bathenay et Jacques Santini avaient frappé du bois avant que Franz Beckenbauer n'inscrive l'unique but de la rencontre pour les Allemands. Regrets éternels et naissance d'une légende noire au pays des Verts, qui ont acquis, des années après, les fameux objets du crime. Et les exposent dans leur musée.

Un paroxysme à Metz et contre Toulouse en début de saison

À Marseille, l'heure n'est pas aux probabilités ni à la nostalgie, simplement aux regrets. Mercredi 24 avril, dans les arrêts de jeu du match contre Nice, Pierre-Emerick Aubameyang a réalisé un rush solitaire de près de 50 mètres avec trois défenseurs azuréens (Rosario, Dante, Todibo) à ses trousses. Auba contrôle dos au but, Auba court, Auba dribble, Auba pique son ballon devant Marcin Bulka, sorti à sa rencontre. La transversale sauve les Aiglons de la défaite (2-2). "J'ai vu Pape (Gueye) qui met un long ballon vers Auba, qui réussit à en passer un, deux... Il fait un exploit et ensuite, on touche la latte, c'est de la malchance" confiait Ulisses Garcia après la rencontre. "Parfois, tu as besoin d'avoir de la chance. On ne l'a pas eue dans cette situation", disait en écho Leonardo Balerdi.