L’Union continue sur sa lancée en s’imposant à nouveau face à l’Antwerp (4-1)
Une belle performance qui permet à l’Union d’aborder le prochain match contre Anderlecht avec un peu plus de confiance.
- Publié le 28-04-2024 à 17h39
- Mis à jour le 28-04-2024 à 21h13
Après la victoire méritée de jeudi soir, l’Union affrontait à nouveau l’Antwerp ce dimanche. Au Stade Marien, les hommes d’Alexander Blessin devaient confirmer pour ne pas voir Bruges (vainqueur ce dimanche) et Anderlecht (qui a partagé sur la pelouse du Cercle) compter quatre points d’avance au classement.
Sur le terrain, on a rapidement senti la tension qui bloquait les Unionistes ces dernières semaines. Pas de prise de risque, un début de match haché, et une première frappe après 15 minutes de jeu, c’était le maigre bilan d’un premier quart d’heure faible en qualités. Rajoutez à cela un pressing presque inexistant des deux côtés.
Symbole de ce manque de rythme, c’est l’ouverture du score de Vincent Janssen (16e, 0-1) qui allait mettre l’Union dans une situation bien compliquée. L’attaquant néerlandais profitait d’une remise incompréhensible de Sadiki au petit rectangle pour tromper Moris, qui ne pouvait rien faire.
Et l’on attendait une réaction, elle a mis longtemps à arriver. À la 35e, Amoura tentait sa chance mais Lammens était sur la trajectoire. Le début de la révolte côté Bruxellois. Chanceusement ou pas – seul Machida aura la réponse – le médian japonais livrait un merveilleux assist de l’extérieur du pied pour Nilsson. Il se jouait des défenseurs et ajustait le portier anversois d’un subtil piqué (35e, 1-1).
La révolte s’est poursuivie deux minutes plus tard. Mac Allister était à la réception d’un ballon trainant dans la surface et croisait sa frappe. L’Union repassait devant, au meilleur des moments (37e, 2-1).
Le spectre d’un revirement de situation dans l’autre sens effrayait les supporters du Marien. Mais dans un début de second acte de nouveau haché par le nombre de grosses fautes, c’est finalement l’Union qui va inscrire un nouveau but. Amoura accélérait dans l’axe et trouvait le Suisse à l’entrée de la surface pour faire le break (54e, 3-1).
Amoura aurait pu s’en mordre les doigts quand à la 75é, il est parfaitement lancé sur le côté gauche par Puertas. Frapper pied gauche ou servir Nilsson, seul dans l’axe ? Il a choisi de rentrer sur son pied droit, mais il butait sur un défenseur anversois.
L’Union attendait patiemment la fin de la rencontre avec le sentiment du devoir accompli, avant la sublime frappe de Puertas en pleine lucarne (93e, 4-1), et une belle victoire une semaine avant d’affronter Anderlecht. Une nouvelle finale avant l’heure.