L’Union s’est retrouvée et est prête pour ses trois finales en neuf jours
Victorieuse autoritaire après avoir été menée 0-1, l'Union Saint-Gilloise recolle à Anderlecht qu’elle reçoit dans une semaine.
- Publié le 29-04-2024 à 06h45
Six sur six : il y a donc encore de la vie à l’Union. L’équipe d’Alexander Blessin a réussi avec la manière le sans-faute demandé par son entraîneur après le 0 sur 12 initial pour maintenir ses chances de titres non pas intactes, mais bien réelles. Elle a profité d’un “back-to-back”, comme on dit dans le monde du basket, face au plus mauvais élève du top 6 pour se relancer. Les trois équipes de tête se tiennent en un demi-point, chacune a son sort entre les mains et serait sacrée le 26 mai si elle signe un sans-faute.
Anderlecht, la finale, puis le Club
Anderlecht a perdu des points ce dimanche et l’Union a donc recollé, mais reste la “chasseuse”, un statut qu’elle préfère manifestement à celui de “chassée”. Le cliché veut qu’il n’y ait que des finales en playoffs, mais c’est bien ce qui l’attend dans les deux prochaines semaines. Il y aura d’abord un derby qu’il faudra remporter à domicile, comme la RUSG l’a toujours fait chez elle depuis son retour en D1. Puis une finale de Coupe, quatre jours plus tard, face à des Anversois qui semblent avoir tout misé sur ce match du 9 mai. Puis un déplacement chez l’équipe qui tient une forme de champion, un Club Bruges retrouvé.
Une chose à la fois, répondra avec raison Alexander Blessin. La première étape sera de faire fructifier les six points acquis face à l’équipe de Van Bommel en signant un neuf sur neuf qui permettrait à l’Union de dépasser son voisin. Sur base de ce qu’elle a montré ces cinq derniers jours, l’équipe saint-gilloise peut y croire. Emmenée par un Puertas retrouvé, qui n’en finit plus d’être décisif, elle a rempli le capital confiance à ras bord, en enfilant six buts au champion en titre. Seuls les résultats ramèneront la confiance, disait le T1 allemand lorsque les défaites s’enchaînaient et cela a bien été le cas. Après une mi-temps hésitante à Anvers jeudi, le vainqueur de la phase classique a retrouvé son foot une fois que le coup franc de Puertas l’a mise aux commandes pour la première fois de ce tour final.
Encore un cadeau sur le 0-1
Il faudra toutefois en terminer définitivement avec les cadeaux si l’Union veut retrouver la première place, c’est une certitude. Ce dimanche, malgré un bon début, il y en a encore eu un énorme, emballé avec un beau nœud par Sadiki, sur une tête en retrait vers Moris mal calibrée que Janssen se faisait un plaisir de convertir (0-1, 17e).
Heureusement pour l’Union, l’Antwerp n’est pas Bruges et les jambes n’ont pas tremblé trop longtemps après cette nouvelle erreur individuelle. L’équipe de Moris n’a pas mené la danse les trois quarts de la saison par hasard. Il y a de la qualité, comme l’ont rappelé Machida, auteur d’un délicieux extérieur du pied pour lancer Nilsson, et l’international suédois, qui a enchaîné petit pont – ballon piqué pour faire 1-1 (37e). Moins de 120 secondes plus tard, Mac Allister plaçait les siens aux commandes au bout d’une action où son jusqu’au-boutisme était récompensé. Enfin, qui d’autre que Puertas pour mettre les siens à l’abri, d'abord sur un assist d'Amoura (3-1, 54e) puis via une merveille de tir enroulé en lucarne (4-1, 92e). On a retrouvé l'Union.