PSG: pourquoi cette saison marquera "un virage dans l’ère QSI", selon Dugarry

Le printemps a rarement été porteur de lendemains aussi réjouissants dans la ville lumière. A l’heure du sprint final, le PSG est toujours en lice pour la plus belle épopée de son histoire. Après avoir remporté le Trophée des champions en janvier contre Toulouse (2-0) et décroché ce week-end son douzième titre en Ligue 1, le club de la capitale peut toujours rêver d’un incroyable quadruplé. Au complet et en pleine confiance, les Parisiens, qui retrouveront l’OL en finale de la Coupe de France (le 25 mai à Villeneuve-d’Ascq), s’apprêtent à défier Dortmund en demi-finale de la Ligue des champions.

A deux jours du match aller au Signal Iduna Park (ce mercredi à 21h sur RMC Sport 1), Christophe Dugarry porte un regard optimiste sur la situation du PSG. Le champion du monde 1998 a l’impression qu’une page importante s’est tournée depuis l’arrivée de Luis Enrique sur le banc l’été dernier. Et que cette nouvelle dynamique est partie pour durer.

"Ils ont enfin trouvé un modèle qui leur convient"

"Il faut applaudir ce titre de champion. Paris le mérite. Ils ont dominé le championnat, sans aucune équivoque. Après, on peut analyser la saison aussi. Ce n’est jamais tout noir ou tout blanc. Il y a eu du très bon Paris Saint-Germain, il y en a eu du moins bon, du pas bon du tout", a observé Dugarry dans Rothen s’enflamme ce lundi sur RMC. "Mais je pense que cette saison marquera un virage dans l’ère QSI. Parce que les dirigeants ont enfin compris que tu pouvais gagner des matchs, être spectaculaires, attirer ton public, créer un groupe, un environnement, un univers, un esprit club avec moins de stars. Ils ont certainement trouvé l’entraîneur qui leur convenait à ce sujet. On a beaucoup moins vu Nasser (Al-Khelaïfi) dans les médias. Il a laissé travailler son groupe et son entraîneur. Je pense qu’il s’est passé des choses tout au long de cette saison et que ce sera un tournant."

"Il n’y a pas eu tant d’années sous l’ère QSI où il y a eu le PSG champion et qualifié pour une demi-finale de Ligue des champions. Tout ça en même temps", rappelle Duga. "Je pense que les supporteurs ont apprécié cette saison parce qu’ils ont vu un collectif qui s’est dégagé. Et chacun appelait ça de tous ses vœux. Les supporteurs, les dirigeants, tout le monde. (…) Et là, ils ont enfin trouvé un modèle qui leur convient. Il est certainement représenté par son entraîneur. Il a marqué ce titre de son empreinte. Qu’on aime ou pas Luis Enrique, il a marqué cette saison de son empreinte".