Dortmund-PSG: la piqûre de rappel de Guilavogui aux Parisiens sur l’ambiance du Signal Iduna Park

Il écume les terrains de Bundesliga depuis près d’une décennie. Après avoir longtemps porté les couleurs de Wolfsbourg, Josuha Guilavogui évolue depuis l’été dernier à Mayence. Autant dire que le milieu de terrain de 33 ans connaît bien le Signal Iduna Park, où il a souvent affronté Dortmund. Un stade à l’atmosphère électrique, porté par son mur jaune, que le PSG va retrouver ce mercredi en demi-finale aller de Ligue des champions (21h sur RMC Sport 1). Quatre mois après être venu se qualifier pour les huitièmes de finale en obtenant un nul lors de la dernière journée de la phase de poules (1-1).

"C’est un match qui va se jouer avec l’ambiance", a rappelé Guilavogui lors de son passage dans Génération After ce lundi sur RMC. "Le PSG va devoir gérer ce début de match où il y aura beaucoup d’intensité. Le mur jaune va faire beaucoup de bruit. Au fur et à mesure du temps, Paris aura plus la maîtrise du ballon et pourra installer son jeu. Mais c’est un stade impressionnant. C’est différent de Munich, où ce sont plus des spectateurs, qui attendent de voir le Bayern mener de deux ou trois buts d’écart. A Dortmund, c’est vraiment agressif. Ça fait penser un peu à Marseille ou un peu à Geoffroy-Guichard (l’antre de l’AS Saint-Etienne, son club formateur, NDLR), avec des gens qui veulent voir un spectacle et vivre ça. Moi, je n’ai jamais gagné là-bas. J’ai fait deux matchs nuls."

"Je vois quand même Paris gagnant"

Malgré le soutien populaire dont bénéficie le BVB et sa longue série d'invincibilité à domicile sur la scène européenne, Josuha Guilavogui voit tout de même Paris se qualifier pour la finale prévue le 1er juin à Wembley. L’international français (7 sélections) s’attend toutefois à une rude bataille lors de cette double confrontation. "Je pense que ça va être un match très difficile", glisse l’ancien joueur de l’Atlético de Madrid, passé aussi par Bordeaux. "Dortmund a perdu ce week-end à Leipzig (4-1 en Bundesliga), ils sont en train de jeter toutes leurs forces dans la Ligue des champions et ça peut être historique. En 2013, lorsque le Bayern a gagné contre Dortmund, c’était aussi à Wembley donc ça peut être l’histoire qui se répète. Ça va être un match très compliqué mais je vois quand même Paris gagnant, surtout que le match retour sera à Paris."

À l’image du PSG de Luis Enrique, le Borussia se distingue surtout par son état d’esprit cette saison. Moins par ses individualités. "Je pense que c’est plutôt un collectif", juge Guilavogui. "Ils ont un bon groupe, avec des qualités différentes. Julian Brandt ressemble à Florian Wirtz (le dynamiteur de Leverkusen, NDLR) dans sa manière de jouer, avec un esprit libre, il est très créatif. Ils ont de la vitesse aussi avec Adeyemi. Et ils ont Sabitzer qui est capable de frapper de loin".