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"On ne pensait pas que ça pouvait marcher aussi bien": le directeur sportif de Brest revient sur le recrutement d'Eric Roy

Invité de l'After Foot, lundi soir sur RMC, le directeur sportif de Brest, Grégory Lorenzi, est revenu sur le recrutement d'Eric Roy l'été dernier. Un choix avant tout émotionnel, et que Lorenzi n'imaginait pas aussi bon pour le club.

Il y a eu un avant et un après Eric Roy à Brest. C'est avec l'arrivée de son nouvel entraîneur, l'été dernier, que le club a pris une autre dimension pour connaître la plus belle saison de son histoire. Les Bretons, troisièmes de Ligue 1, sont déjà assurés de disputer une Coupe d'Europe la saison prochaine et pensent désormais à la Ligue des champions.

"Quand j'ai eu la primeur de choisir Eric, beaucoup de gens ne s'y attendaient pas, ce que je peux comprendre", a reconnu le directeur sportif de Brest, Grégory Lorenzi, dans l'After Foot lundi soir. "Il n'avait plus entraîné depuis dix ans, beaucoup de gens l'avaient oublié. C'était un choix surtout émotionnel dans le sens où je connaissais très bien mon vestiaire, mes joueurs, et je savais très bien ce dont ils avaient besoin."

"La personne dont j'avais beosin pour mettre les têtes à l'endroit"

Lorenzi, à l'époque, avait discuté avec plusieurs entraîneurs potentiels avant de choisir Roy. "Pour avoir échangé plusieurs fois avec Eric, c'est celui qui me semblait le plus en adéquation avec ce dont pouvait avoir besoin mon vestiaire en termes de management, d'aura, de discussion", explique-t-il. "Avec Eric, j'ai senti un discours qui me correspondait et je me suis dit que c'était la personne dont j'avais besoin pour mettre les têtes à l'endroit de mon équipe et repartir du bon pied."

"La particularité qu'il soit seul était une condition importante", reconnaît Lorenzi. Mais il était impossible d'imaginer la saison qui allait suivre. "Au-delà de la venue d'Eric, de manière générale, on ne pensait pas que ça pouvait marcher aussi bien", souligne le directeur sportif brestois. "C'est une synergie qui fait que tout le monde va dans la même direction et fait en sorte que ça fonctionne. Mais Eric a su, par sa qualité de manager, poser un discours qui correspond à ce que souhaitait le vestiaire."

RW avec l'After Foot