Dortmund-PSG : Dembélé vs Füllkrug, quel raté coûtera le plus cher à la fin ?

De notre envoyé spécial à Dortmund,

Paris a perdu, mais en fait non, c’était un match nul. Kézako ? Aucune idée, il faut voir avec Luis Enrique, l’inventeur de la défaite qui vaut égalité. « Les deux équipes ont joué très bien avec le ballon, la différence est juste qu’ils ont réussi à marquer une fois, mais ce résultat montre l’égalité entre les deux équipes », a déclaré l’Espagnol en conférence de presse. D’après nos informations, les plus grands mathématiciens de Thalès à Alan Turing se sont retournés un par un dans leurs tombes.

Blague à part, le Borussia Dortmund et le Paris Saint-Germain étaient effectivement très proches mercredi soir, malgré la victoire 1-0 des Allemands. Treize tirs pour les vainqueurs dont quatre cadrés et 14 tirs dont trois cadrés (et deux non cadrés qui sont des poteaux) pour les vaincus. A la mi-temps de cette demi-finale, les regrets sont Parisiens.

« « Même si on n’était pas dans notre meilleur soir, on s’est procuré des occasions pour marquer un but et ramener le nul à Paris, voire gagner le match. On a eu deux poteaux, on a eu beaucoup d’occasions. Il faut améliorer ce dernier geste. » »

De l’autre côté, et malgré un résultat favorable, les Allemands peuvent aussi nourrir quelques regrets quant aux balles de break ratées, notamment par le seul buteur de la soirée, Niclas Füllkrug. Alors, à qui la palme du seum ?

Mbappé et Hakimi, les poteaux presque carrés

Contexte : Le PSG est mené 1-0 mais se réveille en début de seconde période. Au marquage sur Mbappé, Sabitzer contemple le Français qui a tout le loisir de se décaler au ralenti pour enrouler côté opposé. Bim, poteau. Deux, trois ricochets plus tard, le ballon atterrit dans les pieds d’Hakimi, qui place une petite frappe au sol… Re-poteau.

Le taux de regrets : 99,999999999999 %. Toucher deux fois du bois en une minute sans marquer est extrêmement nocif pour la santé (risque d’hypertension artérielle, etc.)

Niclas Füllkrug, Fullmetal Alche-missed

Le contexte : La version allemande de Nolan Roux a réussi à lui rendre hommage en ouvrant le score face au PSG, mais a échoué à offrir à Dortmund un deuxième but ô combien important. A l’heure de jeu, alors que Paris pousse et laisse des espaces, Jadon Sancho se balade à droite et sert Füllkrug en retrait aux six mètres. L’attaquant enverra le ballon sur la lune.

Le taux de regrets : 80 % (1.000 % en cas d’élimination). Le raté est énorme dans la mesure où Sancho a mis son attaquant dans des conditions plus que correctes pour marquer. Füllkrug se trompe dans un de ses appuis, entraînant son erreur. A 2-0 et 30 minutes à jouer, il y aurait eu de la place pour tuer l’éliminatoire.

La tête plongeante de Fabian Ruiz

Contexte : Après les deux poteaux de Mbappé et Hakimi, le PSG continue de pousser. Marquinhos se prend pour Tom Brady et envoie l’ouverture du siècle vers l’Espagnol auteur d’un appel parfait dans la surface, juste devant le but. Ça va vite, le timing de Ruiz est délicieux mais son immense calvitie fait glisser le ballon le long de son crâne. Ça part trop à droite, six mètres.

Le taux de regrets : 70 % Principalement à cause de la faible distance qui le séparait du but. Pour le reste, l’exécution est compliquée, car il perd le contact visuel avec le ballon avant de le recevoir.

Les vendanges d’Ousmane Dembélé

Le contexte : Cette fois, c’est la bonne. Il reste dix minutes à jouer, le Borussia faiblit. Marco Verrattinha (vous l’avez ?) envoie une ouverture exquise vers Hakimi, qui contrôle, crochète puis passe en retrait à Dembélé, qui a tout le loisir d’ajuster sa tentative dans la surface. C’est bon, c’est but. Bah non, ça part sur Neptune.

Le taux de regrets : 420 %. Le déchet de trop. Ousmane paie pour les erreurs précédentes, mais aussi et surtout pour la sienne. Kobel n’a pas eu le temps de se recentrer dans sa cage, le ballon d’Hakimi est parfait. Il faut s’appliquer. Il en a mis des 1.000 fois plus durs contre Barcelone.