Zinédine Zidane, Hansi Flick, Roberto De Zerbi, José Mourinho : le Bayern repart à la chasse à l’entraîneur après le refus de Ralf Rangnick
Ralf Rangnick a préféré rester à son poste de sélectionneur de l’Autriche, plaçant les Bavarois dans l’embarras.
- Publié le 02-05-2024 à 19h33
Mardi soir encore, dans la foulée du nul contre le Real Madrid, Herbert Hainer affichait son optimisme, parlait “d’un grand connaisseur” au moment d’évoquer Ralf Rangnick avec qui tout semblait réglé. “Il a d’énormes capacités pour développer les joueurs et une équipe, s’enthousiasmait le président bavarois. S’il devait venir, ce serait un très bon choix.”
Sauf qu’il ne viendra pas et que le Bayern qui n’a pas l’habitude de se voir dire non a essuyé après Xabi Alonso, Julian Nagelsmann et Unay Emery un nouveau refus. “C’est plus une décision pour mon équipe”, a justifié Rangnick dont la décision a été célébrée comme une grande victoire par la fédération autrichienne qui entend continuer à travailler avec son sélectionneur jusqu’en 2026.
Comment expliquer ce revirement alors que tout semblait réglé depuis le début de semaine ? Selon Bild et Kicker, le technicien a estimé que la double charge de travail de préparation à l’Euro de l’Autriche et de la saison avec le Bayern était trop lourde, privilégiant un certain confort de vie malgré une proposition financière plus intéressante. “C’est un refus qui fait très mal au club”, a souligné Lotthar Matthaüs. Et un choix qui place les Bavarois face à un certain embarras.
La succession de Thomas Tuchel reste ouverte. Si Zinédine Zidane a ses partisans, le Français qui ne parle pas un mot d’allemand et ne maîtrise que partiellement l’anglais fait face à un double obstacle linguistique. La presse allemande a avancé les pistes de l’ancien entraîneur Hansi Flick qui avait quitté la Bavière en 2021 pour échouer avec la sélection et qui a vu la porte de Barcelone se refermer.
L’ex défenseur Martin Demichelis, en poste à River Plate, paraît lui un peu tendre quand Roger Schmidt vit une saison très compliquée à Benfica. Si le nouveau directeur sportif apprécie le travail de Roberto De Zerbi à Brighton, l’Italien a un coût (10 millons d’euros de clause) non négligeable alors que les noms d’Antonio Conte et de José Mourinho, qui selon un journaliste du Bild se serait mis à l’allemand, circulent aussi…