« du jamais-vu »Quarante joueuses réunies aux « Valkyries games », « un gros pas en avant »

« Valkyries games » : Quarante joueuses de « Valorant » réunies à Paris, une première

« du jamais-vu »Les quarante joueuses venant de France et de toute l’Europe vont s’affronter ce week-end du 4 et 5 mai 2024 sur « Valorant ». En jeu, une récompense de 5.000 euros à se partager.
Les quarante joueuses venant de France et de toute l'Europe vont s'affronter ce week-end du 4 et 5 mai 2024 sur « Valorant ». En jeu, une récompense de 5.000 euros à se partager.
Les quarante joueuses venant de France et de toute l'Europe vont s'affronter ce week-end du 4 et 5 mai 2024 sur « Valorant ». En jeu, une récompense de 5.000 euros à se partager. - Olivier Juszczak / SIPA
Marion Pignot

M.P.

Quarante joueuses de « Valorant » réunies ce week-end à Paris, devant près de 300 personnes. C’est « du jamais-vu pour un tournoi e-sport féminin en public en France », rappellent nos confrères de France Inter. Et cette première à un nom : les « Valkyries games ».

Huit équipes de cinq joueuses (elles ont une vingtaine d’années en moyenne et viennent de France et de toute l’Europe) vont s’affronter pendant quarante-huit heures au jeu de tir à la première personne. La compétition sera notamment retransmise en direct sur Twitch (sur la chaîne de Samuel Etienne)

L’objectif ? « Mettre en avant la scène féminine », « visibilité aux femmes françaises dans le monde du jeu vidéo ». « Pour la scène féminine, c’est un gros pas en avant. C’est la première fois que des filles vont avoir des vrais spectateurs. Les femmes ont très rarement eu l’opportunité d’avoir des fans, des gens qui les supportent en vrai », confirme Lou Henguelle, alias Loupiote, 21 ans.

Selon l’association Women In Games, « si 65 % des joueuses regardent des streams chaque semaine et 34 % des matchs d’e-sport, elles ne représentent que 11 % des streamers et 7 % des joueurs e-sport ». Lou Henguelle valide : « on observe aucune femme dans les équipes mixtes, au plus haut niveau. Dans dix ans les femmes pourront concourir aux côtés d’hommes qui les acceptent dans leurs équipes. Aujourd’hui, on en est encore loin. »

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