« Messi a pris des stéroïdes », les lourdes accusations

Lionel Messi
Recordman de Ballon d’Or, champion du monde 2022, quadruple vainqueur de la Ligue des champions: Lionel Messi ne serait pas devenu une légende du football sans un traitement à l’hormone de croissance de synthèse reçu durant son enfance.

Joey Barton aime lancer des polémiques avec un rien. Au moment d’évoquer les plus grands joueurs de l’histoire du football, l’ancien milieu de terrain passé par l’OM a estimé qu’il fallait mettre « un astérisque à côté du nom » de Lionel Messi. La raison ? Le traitement à l’hormone de croissance de synthèse reçu par le natif de Rosario à partir de l’âge de huit ans, à ses débuts aux Newell’s Old Boys, puis au centre de formation du FC Barcelone.

« Il y a un gros astérisque sur Messi pour moi, parce qu’il a pris des stéroïdes et tout ça dès son plus jeune âge pour perturber sa croissance. Messi a été génétiquement modifié dès son plus jeune âge, il doit donc y avoir un astérisque à côté de son nom. Que je sache, personne d’autre n’a fait ça. Si tu l’avais laissé grandir normalement et laissé manger à des fêtes de famille, il n’aurait pas été assez grand pour faire faire ce qu’il a fait », a ainsi lancé Barton dans son podcast, Common Sense.

Lionel Messi aurait été tout petit…

Barton accuse mais il n’y a rien de nouveau. Le déficit en hormone de croissance de Leo Messi a été diagnostiqué rapidement et, à l’âge de 11 ans, le « petit » ne mesurait qu’1,32 m. Il n’aurait fait qu’1,40 m sans traitement hormonal. Sa famille est alors partie à la recherche d’un club en mesure de payer la totalité du traitement, comme l’a raconté Golazo, le podcast de Sports.fr, dans un épisode. Les Newell’s Old Boys ont bloqué un départ vers Boca Juniors et des recruteurs travaillant avec le Barça ont alors proposé le joueur aux dirigeants catalans.

« Ce sont d’abord mes parents qui m’administraient les injections dès l’âge de huit ans, jusqu’à ce que j’apprenne. Puis à l’âge de 12 ans, j’ai commencé à m’injecter moi-même les jambes une fois par nuit. C’était quelque chose qui ne m’impressionnait pas. C’était une petite aiguille. Cela ne me faisait pas mal et c’était quelque chose de routinier, que je devais faire et je l’ai fait normalement », a un jour raconté celui qui est devenu une légende de son sport.

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À propos de l'auteur
Jean-Sébastien Grond
Alias « JS ». Le crack de la rédac. De Paris à Marseille, de Manchester au Vietnam, de la Russie au Qatar, ce diable de Jean-Sébastien s’incruste dans tous les stades du monde pour vous faire vivre de l’intérieur les plus grands matches. Collectionneur de golazos, aucune bombazo ne lui échappe. Point faible: trop fort, surtout à MPG.