Le PSG obligé d'assurer la sécurité de Galtier

Le PSG obligé d'assurer la sécurité de Galtier

Accusé de racisme, avant d'être totalement blanchi par la justice, Christophe Galtier a vécu une période difficile. A Paris, il a même été mis sous protection. 

Désormais libéré des accusations qui lui ont valu un procès, dont il est sorti entièrement innocenté, l'ancien entraîneur du PSG est dorénavant au Qatar où il a décidé de rebondir après avoir limogé par le club de la capitale. Dans un long entretien accordé à L'Equipe, Christophe Galtier avoue que cette histoire lui a pourri la vie, et qu'il en était arrivé à un point qu'il a craint pour la sécurité de ses proches et de lui-même. Et il révèle dans le quotidien sportif que les dirigeants parisiens et que l'émir du Qatar ont toujours été derrière lui, au point même de mettre en place un service de sécurité pour qu'il puisse vivre sereinement. Evoquant une vengeance à son encontre, le technicien français de 57 ans tient à remercier ceux qui l'ont fermement soutenu au moment où les attaques s'intensifiaient sur sa personne...pour rien.

Galtier remercie l'Emir du Qatar

« Si j’ai crains pour ma vie ? Non. Pour mes proches, oui. Car on est sur un sujet très sensible. Au moment où l'affaire est sortie, on m'a demandé de faire attention. Je remercie encore le Paris-SG, d'avoir assuré ma sécurité à chacun de mes déplacements professionnels mais aussi personnels. Ta vie normale change automatiquement. Elle s'arrête. Tu fais gaffe. Tu ne sors plus dans les lieux publics, ou alors très peu, pour te promener et profiter de cette magnifique ville de Paris. Mais cela n'a pas duré longtemps, car le soutien que j'ai également reçu de la part d'anonymes, de supporters ou de personnes lambda m'a réconforté, explique, dans un premier temps, Christophe Galtier, qui précise avoir reçu le soutien des plus hauts dirigeants du Paris Saint-Germain et de Nice. Le milieu du football a été omniprésent dans cette période. J'en profite pour remercier notamment son altesse l'émir Tamim ben-Hamad al-Thani, le président Nasser al-Khelaïfi et Luis Campos, mais aussi Jean-Pierre Rivère, sir Jim Ratcliffe et David Brailsford à Nice. Ils ont été d'un grand réconfort pour ma famille et leur soutien permanent m'a conforté dans le fait que j'ai été victime d'une vengeance. »