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Le Real Madrid, un champion (très) serein

Par Adel Bentaha

À quatre journées de la fin du championnat, le Real Madrid a (déjà) assuré son 36e titre en Liga à la suite de sa victoire contre Cadix combinée à la défaite de Barcelone contre Gérone. Un sacre acquis sans jamais avoir vraiment tremblé, au bout d’une saison maîtrisée et (quasiment) sans défaite.

Le Real Madrid, un champion (très) serein

Comme souvent avec le Real Madrid, tout s’est conclu sur un concours de circonstances. Pour être sacrés, les Merengues devaient battre Cadix à Santiago-Bernabéu et espérer une contre-performance du FC Barcelone à Gérone. Chose faite, les Catalans s’inclinant lors de cette 34e journée. De quoi permettre aux Madrilènes de décompresser en cette fin de saison domestique, et de renforcer un peu plus leur domination en Liga.

La Catalogne a bien aidé

Signe de cette balade plutôt tranquille pour le Real Madrid : le bouleversement de la hiérarchie en Catalogne. Si l’on s’attendait à un âpre duel face au tenant du titre, le Barça, c’est l’autre club de la région qui sera venu semer le trouble. Promu deux ans auparavant, Gérone et son City Group ont en effet tenu la dragée haute aux Blaugrana, aidés par le style de jeu offensif de leur entraîneur Michel. Les Madrilènes, eux, n’auront jamais vraiment été dérangés par la concurrence, remportant leurs deux Clásicos (1-2 et 3-2) et balayant les Géronais en deux fois (0-3 et 4-0). Parmi les prétendants potentiels, seul l’Atlético aura d’ailleurs fait vaciller le champion (victoire 3-1 au Civitas Metropolitano, nul 1-1 à Santiago Bernabéu et un succès en huitièmes de Coupe du Roi en prolongation), et puis c’est tout.

Cette seule défaite – concédée le 24 septembre, soit lors de la 6e journée – a donné lieu à une série de 28 rencontres sans la moindre défaite en championnat pour le Real Madrid (22 victoires, 6 nuls) ainsi qu’un statut de meilleure attaque (74 buts) et meilleure défense (22 buts encaissés). Des chiffres qui, s’ils démontrent une certaine maîtrise, tranchent avec plusieurs scénarios où les Madrilènes ont souvent dû se démener pour inverser le score (l’adversaire ayant ouvert le score à neuf reprises). Pour autant, rarement les Blancs ont tremblé, même avec des succès souvent obtenus avec un seul pion d’écart (11). Carlo Ancelotti a donc su tirer la quintessence collective de son groupe en allant à l’essentiel (à savoir gagner), le tout porté par des individualités en pilotage automatique.

La force du groupe

Il faut dire que depuis trois saisons maintenant, la recette du succès ne quitte plus la Maison-Blanche. Un luxe permis par la stabilité de la direction sportive, se refusant à trop bouger les lignes. Comprenez : on recrute peu, mais bien. Tout cela aurait pourtant pu être bouleversé en août dernier, avec le départ de Karim Benzema à Al-Ittihad en Arabie saoudite. Véritable garant des récents trophées merengues, le Français laissait derrière lui un flou certain concernant la capacité du club à vivre sans grand buteur. Mais également sans numéro 9, littéralement. Dès lors, si la signature en prêt du soldat Joselu a pu amuser les moins renseignés, c’est une autre recrue inattendue qui s’est installée en patron : Jude Bellingham. Débarqué du Borussia Dortmund, celui que l’on attendait comme milieu relayeur s’est en effet décidé à étaler ses qualités d’attaquant, déjà visibles au BvB. Auteur de 18 réalisations en Liga, l’Anglais a ainsi été une locomotive offensive en grillant la politesse à quelques grands spécialistes (tels que Robert Lewandowski, Antoine Griezmann ou Álvaro Morata).

Des tremblements de filets souvent cruciaaux (buts de la victoire à l’aller et au retour du Clásico, par exemple), avec un joli sens du timing (13 de ses 18 buts ont été inscrits en deuxième période, dont 5 dans les dix dernières minutes). Le fameux « Bellingtime ». Pour accompagner le Britannique, l’habituel duo Vinícius Júnior-Rodrygo aura également assuré. Le premier dans son aspect clinique à chaque accélération, le second dans un rôle d’électron libre quasi insaisissable. Ces offensifs n’auraient cependant pas réussi grand-chose sans un énorme milieu de terrain, symbolisé par le classieux Toni Kroos, auteur certainement de l’une de ses meilleures saisons en carrière. Enfin, il est important d’évoquer les jokers : d’Andriy Lunin, jeté dans le bain à la suite de la blessure de Thibaut Courtois, à Antonio Rüdiger, nouvelle référence défensive avec les absences de David Alaba et Eder Militão, en passant par Brahim Díaz, le monsieur plus par excellence. Tous ont su se mettre à niveau quand le jeu et l’intensité l’exigeaient. De la manière la plus complète possible, le Real Madrid a donc démontré qu’il était le meilleur club d’Espagne, pour la 36e fois.

Par Adel Bentaha

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