Meilleures moyennes d’Europe et records nationaux : les chiffres fous de la saison du PSV et de Johan Bakayoko
Les hommes de Peter Bosz ont officialisé leur titre ce dimanche après-midi.
- Publié le 06-05-2024 à 09h39
Le Philips Stadion a pu exploser ce dimanche. Et les rues d’Eindhoven se sont ensuite remplies de milliers de personnes pour faire la fête avec leurs héros. Au terme d’une nouvelle démonstration face au Sparta Rotterdam (4-2), le PSV récolte enfin les lauriers d’une saison extraordinaire qui restera très longtemps dans les mémoires. La preuve.
1 Une seule défaite en 32 rencontres. Le NEC Nimègue a été l’unique équipe à faire tomber les hommes de Peter Bosz. C’était le 30 mars. Et depuis lors, ils ont enchaîné cinq victoires pour mathématiquement se défaire du Feyenoord, son dauphin.
6 Johan Bakayoko, qui est champion pour la première fois de sa carrière, aura été l’un des grands artisans de cette superbe saison. Surtout dans cette dernière ligne droite : il a marqué une fois dans chacun des six derniers matchs. À 21 ans et 15 jours, il est ainsi devenu ce dimanche le quatrième plus jeune joueur de ce siècle à trouver le chemin des filets lors de six matchs consécutifs d’Eredivisie, après Rafael van der Vaart, Alexander Isak et Michael Bradley.
8 Il y a deux semaines, la bande à Bakayoko est allée écraser Heerenveen sur un score de 0-8. Soit la plus grande victoire à l’extérieur de l’histoire du PSV.
17 C’est aussi grâce à un départ canon que l’équipe s’est envolée vers le titre : 17 victoires consécutives. Un record pour ouvrir une saison.
18 Intraitable avec les attaquants adverses tout au long de la saison, le gardien argentin Walter Benitez compte à ce jour 18 clean sheets. Seul Yann Sommer (Inter Milan) fait aussi bien au sein des dix principaux championnats d’Europe.
19 Grâce à sa défense et son gardien, le PSV n’a concédé que 19 buts en 32 matchs. Soit une moyenne de 0,59 but par match. Là aussi, seul l’Inter (0,54) fait mieux.
20 Onze buts, neuf assists. Soit une implication directe dans vingt buts. Johan Bakayoko et le deuxième joueur le plus décisif de son équipe, après Luuk de Jong (27 buts, 14 assists).
22 Mais la performance est avant tout collective : 22 joueurs différents ont marqué au moins un but. Du jamais vu en Eredivisie.
25 Il s’agit du 25e sacre de l’histoire du PSV qui courait après un titre depuis 2018. Seul l’Ajax (36) a fait mieux.
60 L’entraîneur Peter Bosz (60 ans et 166 jours) est par ailleurs devenu le deuxième manager le plus âgé à remporter le titre, après Sef Vergoossen en 2008 (60 ans et 348 jours, également avec le PSV).
87 Le total de points (87) est exceptionnel à deux journées de la fin. La moyenne de 2,72 points pris par match dépasse ainsi celles du Bayer Leverkusen (2,6), du Sporting Lisbonne (2,62) ou du Real Madrid (2,56). Seul Galatasaray (2,74) fait mieux.
107 La colonne du nombre de buts inscrits est vertigineuse : 107. Soit 3,3 buts inscrits par match. Aucun club ne fait mieux au sein des principaux championnats.
Bakayoko emmène sa maman sur le terrain : "Je suis heureuse pour lui"
Si les célébrations officielles du titre n'auront lui que ce lundi au Philips Stadion (les joueurs défileront jusqu'en ville à bord d'un bus impérial), la fête était déjà à son comble au coup de sifflet final. Avec Johan Bakayoko parmi les principaux ambianceurs. Pour immortaliser le moment, le Diable rouge a même fait descendre sa maman sur le terrain. "C'est le meilleur sentiment de célébrer ça avec sa mère", a confié le joueur de 21 ans qui a ensuite donné le micro d'ESPN à sa maman. "Je suis contente qu'on ait gagné ce 25e titre", a-t-elle débuté, euphorique, alors que son fils jouait les traducteurs pour la télévision néerlandaise. "Je suis heureuse pour Johan. Ce matin je dormais encore et il m'a dit je t'aime", a-t-elle conclu en recevant un baiser du fiston qui est ensuite reparti célébrer avec ses proches et ses coéquipiers.