19 mai 2024
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"Ca se jouera plus entre les deux oreilles, qu’entre les deux pieds"

LE ROSEAU PLIE MAIS NE ROMPT PAS !

« Gardez toujours à l’esprit que votre propre décision de réussir est plus importante que n’importe quoi d’autre. » (Abraham Lincoln)

The Final Countdown de Micheline (de la compta) : Mise à jour à 05.05.24 – OPÉRATION MONTÉE DIRECTE LIGUE 1 : 0 POINT !!!! – « Ah ben voilà, c’était trop simple hein !!! Il a fallu que vous décidiez de jouer encore un peu avec le palpitant de la Micheline !!!!! Incorrigibles Gosses !! Bon le point, je le prends, c’était le « Joker » qu’on s’était offert le WE Dernier !! Mais quand même, j’aurais préféré garder les 3 qu’on avait à la mi-temps !! Mais bon, à force de faire les marioles, tout ce que vous avez gagné, c’est qu’il va falloir maintenant me gagner les deux derniers !! Ça vous fera les dents !!! ».

Salut les Groupies !

Votre cowboy @JossRandall42 est de retour pour sa 281ème chronique, après ce match EAG-ASSE. Bon ben, c'est officiel, jusqu’au bout, je vais suer comme un porte-cierges un soir de Noël !! Comme vous tous j’imagine, j’avais rêvé d’une victoire en terres bretonnes (à un moment, on y était presque d’ailleurs) doublée d’une défaite du SCO, histoire d’aborder RODEZ avec un sourire de miraculé lourdais pour ennoblir mon visage.
Et bien pas de ça Lisette !! Au final, le SCO gagne, et nous on lâche 2 points en 45 minutes, et du coup le fin sourire qui voltigeait sur mon visage comme une blanche mouette dans un ciel d’été (mon côté poète-poète) s’évacue par la sortie de secours.
Entre frustration et contentement du point pris, rien n’est gagné, mais rien n’est joué. The Show Must Go On !

CHAPITRE 1 : LA FRUSTRATION OU LE BON POINT ?

Comme vous tous, je suppose, j’oscille entre *frustration*, celle de cette victoire qui nous tendait les bras avec des occasions ratées de 3-0, et *me contenter du point pris*, car vu le scenario de la deuxième mi-temps, je ne suis pas loin de penser que ça aurait aussi pu se terminer avec zéro point. Nous pouvons ainsi dire que nous avons utilisé le Joker du nul que nous nous étions octroyés le Week-End dernier.

Et maintenant, il n’y a plus de marge, si tant est qu’il n’y en ait jamais eu…
Le scenario du film de ce match est aussi simple à comprendre que celui de Bienvenue chez les Chtis : une première mi-temps bien maitrisée (mais si mon Hool’s, ça arrive vraiment. Dès que tu arrêteras de regarder les matchs en tournant le dos à la pelouse ou à la TV tu verras !!). Des Verts portés par un excellent MOUEFFEK_LA_POLICE face à des Bretons portés par un… excellent LOBRY_WAN_KENOBI (inspirée, notre ex-Blondinette samedi !!) sans être géniaux, ont imposé le tempo, et scoré quand il fallait. Puis un deuxième acte avec changement de décor. Bien sûr qu’il y eu ces deux occases de prendre le large, mais l’En-Avant Simone a clairement haussé le rythme (et ils ont sorti LOBRY aussi …), et on a vite vu que côté Verts, il allait y avoir du flottement dans le bas du pantalon !! Impossible de répondre à cette hausse de rythme (on y revient dans le chapitre 2), les Verts ont reculé, puis craqué, deux fois.
Au final, je ne suis pas certain que ce score ne reflète pas, aux points, une certaine réalité de ce qui s’est passé sur la pelouse. Car je me rappelle ne pas avoir été des plus sereins quand j’ai vu l’affichage de sept minutes de Temps Additionnel...

Côté jeu, nous arrivons dans la période Money Time ou la tactique compte moins que le mental (et ça, on y reviendra au Chapitre 3). Mais on peut quand même noter un truc flagrant, sur lequel mon frère GROLULU ne sera pas d’accord, vu le peu d’affinités qu’il a pour le garçon. Mais désolé Frangin, je m’excuse bien de te détromper comme disait un éléphant qui s’était sectionné le pif, l’absence sur la pelouse de SISSOKO_BN est la pire des nouvelles de la fin de saison (avec celle peut-être, à venir, de GAUTIER_LARSOUILLEUR pour les deux derniers matchs) et bien sûr associée à l’absence quasi toute la saison de JUST_A_WADJI_GOLO.

Sans cette position de 9-planche, l’équipe n’a plus de fixation pour ressortir moyen/long et manque de présence dans la surface pour finir, comme on l’a vu sur l’action vendangée par celui qu’on M_BUKU pourtant. Cette équipe, déjà visiblement bien fatiguée, s’épuise encore plus à ressortir court. Et cerise sur le Mc Do, comme CARDONA_QUE_L'AMOUUUUR ne veut pas jouer dans l’axe, ça y pousse un MBUKU qui semble ne pas avoir les outils pour ça, et on se prive en plus de ses vraies qualités de faiseur-de-différences sur un côté.

CHAPITRE 2 : CA CRAQUE UN BRIN DANS L’ENTREPONT

L’autre enseignement de ce match, c’est que l’équipe semble athlétiquement au bout de son petit rouleau. Et que dès que l’intensité monte en face, le répondant n’est plus là. Les mecs tirent la langue dans le meilleur des cas, et se pètent, dans le pire... SISSOKO_BN, JUST_A_WADJI_GOLO (même si pour lui, les raisons sont sûrement ailleurs) et maintenant GAUTIER_LARSOUILLEUR… des joueurs importants. On voit aussi qu’un YVANN_LE_FRANC_MAÇON ne termine plus aucun match… Et en plus de tout ça, conséquence d’un effectif bien mal construit comme on l’a déjà dit, on a vu samedi que le banc s’est avéré aussi inefficace qu’un lavement à un fakir après 45 jours de jeûne.

J’ai entendu beaucoup (trop) de gens tomber sur MBUKU comme la Vérole sur la Bas Clergé, au motif qu’il a raté une incroyable occasion de 3-0. Alors moi, je veux bien, d’autant plus que je ne suis pas un aficionado du joueur, mais lui faire porter toute la responsabilité de ce qui se passe est un rien gonflé à l’hélium à mon sens. J’en ai même entendu dire que si on ratait la montée directe, le responsable était tout trouvé !!!

Soyons sérieux et n’ayons pas la mémoire courte !! Je rappelle ici l’importance de la mémoire car si on n’avait pas son passé à se mettre sous la mémoire, le présent aurait une drôle de gueule (merci à toi mon Fred DARD qui tant me manque).
Car en cas d’échec au bout de la route, des responsables, j’en vois quelques autres avant d’arriver à MBUKU !
À commencer par ceux qui ont construit à l’été dernier cet effectif bancal, qui bredouillait un football maussade jusqu’à ce que DUMBLEDORE débarque, pour corriger du temps l’irréparable outrage. En passant par ce coach, le petit prof de province à lunettes C’EST_MON_FILS_MA_BATLLÈS, incapable de sortir de ses propres carcans pendant un long désert de 18 mois, et visiblement incapable également d’obtenir mentalement mieux de ce Groupe (alors qu’ODO y parvient très bien).

Car ne nous y trompons pas, la situation de l’ASSE à ce jour est un quasi-miracle : pour paraphraser mon excellent Maréchal des Logis Chef @RBruyas91267 sur X, n’oublions pas que quand on commence sa saison début février au lieu de début août, après on court après le sablier, et peut-être aussi qu’on tire sur la corde athlétique au-delà du raisonnable.

Maintenant, il ne reste que deux matchs. Et j’ai dans l’idée que ça se jouera plus au mental, entre les deux oreilles, qu’entre les deux pieds.

CHAPITRE 3 : QUAND SONNE LE TEMPS DES BRAVES

Évidemment, au fur et à mesure que la fin approche, je sens croitre un massif d’inquiétudes dans le jardin de vos appréhensions.
Évidemment que malgré cette incroyable remontada depuis janvier, on peut encore exploser comme ce caméléon qui s’était égaré sur un Kilt.

Évidemment que les poursuivants, surtout ANGERS, ont enclenché une chasse à courre à côté de laquelle celle du Marquis de la Glotte Quiremonte aura l’air d’une partie de pêche sur les bords de l’Oise peinte par Manet.

Mais désormais le temps n’est plus à se poser des questions. C’est *le temps des Braves*.
Le paradis au bout du chemin passera plus par le mental que par la tactique. Certains leaders vont devoir sortir du bois pour porter cette équipe pendant 2 fois 90 minutes, même si les absents sont nombreux, et que les jambes de ceux qui restent sont lourdes comme les paupières d’un gendarme aux aguets.

Je l’ai déjà dit, mais je le répéterai toujours, car il est des clous sur la tête desquels il ne faut pas avoir peur de taper : ça va se jouer au *caractère*. Cette équipe nous a surpris depuis début 2024 en nous montrant qu’elle en avait, ce dont nous doutions. Et je fais toute confiance à mon JOSS_RAN_DALL’OGLIO pour les préparer au combat. À mon avis, au moment où je vous parle, il s’évertue déjà comme tout un régiment de Cosaques dans l’antichambre d’un bordel de campagne pour préparer ce Groupe – malgré les absences et les douleurs – à être d’attaque comme un contre-torpilleur repeint d’ici vendredi.

Ce *Caractère*, et bien il va être le moment de le montrer, et de se montrer aussi sentimental qu’une panoplie de gynécologue. Il n’y a plus longtemps à tenir, et il faudra dès l’entame bondir sur le dos des Ruthénois comme un jaguar sur le dos d’un phacochère (ce qui au passage représente un sacré bond, vu que le phacochère vit en Afrique et le jaguar en Amérique du Sud).

Vendredi soir, Le Chaudron sera plein à craquer, bouillant, prêt à se mettre à mugir comme tous ces féroces soldats de La Marseillaise, et à étinceler de mille feux (mille quatre feux exactement, mais j’ai arrondi pour donner plus de souplesse à ma phrase).

Alors, ne nous décevez pas les gars !

EN CONCLUSION

Oui ne nous décevez pas les gars, car un *échec*, après l’espoir que vous avez su faire naitre au sein du Peuple Vert, et même si on saurait l’expliquer (voir Chapitre 2 ci-dessus), nous rendrait plus morose que le jour où ta femme t’a crié « plus fort Sylvain » alors que tu t’appelles Romain (comprenne qui pourra…).
Et je vous le dis tout de go : *même si on saurait l’expliquer*, un échec me ferait pour un long moment couiner comme une chatte en chaleur sous un balcon d’été.

« La différence entre possible et impossible réside dans la détermination de l’individu. » (Tommy Lasorda)

P
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