JACKPOT ?Combien ça rapporte de faire défiler son bateau sur la Seine lors des JO ?

JO de Paris 2024 : Ça rapporte combien de faire défiler son bateau sur la Seine pour la cérémonie d’ouverture ?

JACKPOT ?Le Parisien a dévoilé ce lundi les montants que percevront les armateurs dont les embarcations défileront sur le fleuve parisien lors de l’inauguration de l’événement
Une centaine de bateaux défilera sur la Sein le 26 juillet prochain à Paris.
Une centaine de bateaux défilera sur la Sein le 26 juillet prochain à Paris.  - Bertrand Guay / AFP
Aymeric Le Gall

A.L.G.

Faire naviguer son bateau sur la Seine lors de la cérémonie d’ouverture des JO le 26 juillet prochain n’est pas gratuit, mais ne rapportera pas tant que ça aux différents armateurs retenus. Selon une information du Parisien, la centaine de bateaux qui défilera fièrement avec les délégations officielles à son bord, gagnera entre 20.000 et 200.000 euros, selon la taille des rafiots. Géré par la société Paname 24, en charge de la production exécutive de l’événement, le dossier a mené à d’âpres négociations.

Si les signataires sont tenus de respecter des clauses de confidentialité, les grilles tarifaires sont connues de nos confrères du Parisien. Le ou la propriétaire d’une vedette avec une douzaine de participants à bord, empochera environ 22.000 euros. 42.000 euros pour un bateau pouvant accueillir une cinquantaine de passagers, 85.000 pour 200 passagers et enfin cela peut aller jusqu’à 200.000 euros pour les péniches géantes transportant 1.000 invités.

Un gain minime pour certains, une perte pour d’autres

« Il y a beaucoup de fantasmes autour de ce sujet, mais on est loin de la poule aux œufs d’or », assure au Parisien une source proche du dossier. « Ça s’apparente plus à une compensation qu’à une rémunération », ajoute une autre. En effet, les armateurs devront payer les salaires du capitaine et des matelots ainsi que l’essence, tout en devant assister régulièrement à tout un tas de réunions. A l’arrivée, « la plupart affirment même enregistrer un manque à gagner par rapport à ce qu’ils auraient touché s’ils avaient organisé comme d’habitude leurs croisières », concluent nos confrères. Le prestige est à ce prix.

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