Clément (Président Ultramarines) : “On peut le dire clairement, on a vécu la pire année de l’histoire de notre club”

    (Photo by Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport)

    Sur La Clé des Ondes, le Président des Ultramarines, Clément, a répondu au fait que cette saison, les supporters de l’extérieur avaient la sensation que ça s’était “calmé” au niveau des actions des UB87, et qu’il y avait moins d’engouement pour le FCGB.

    « En fait, cette ferveur populaire, s’est ressentie pour nous Les Girondins à Pey Berlan, car le club était malheureusement au bord du précipice. Forcément, les gens se sont inquiétés. Ça a fait peur aux gens. Quand tu appelles à un rassemblement populaire, les gens viennent. Aujourd’hui, l’effervescence populaire, dans une année comme l’année dernière, tu l’avais d’une façon différente. On gagnait des matches, on jouait les premiers rôles, on est dans une très bonne dynamique et on se dit qu’on va peut-être remonter en Ligue 1… On sent que les choses vont un petit peu mieux quand même. Même s’il y a des errances et qu’on les a vues parce qu’on discute avec la direction, malgré tout il y avait cette ferveur populaire car on sentait que c’était beaucoup mieux qu’avec les américains et Longuépée. On s’est quand même posé la question de lancer un appel à manifester, à faire venir les gens, parce qu’on n’est pas très bien. On peut le dire clairement, on a vécu la pire année de l’histoire de notre club. Non seulement on est en Ligue 2, mais en plus, on était 14ème quand même, au bord de la relégation. On a vécu, vraiment, la pire année sportive de notre histoire. On s’est demandé ce qu’on pouvait faire de plus, hormis attendre un énième passage à la DNCG. Évidemment, si demain le club est au bord du gouffre, et que le passage à la DNCG ne se passe pas bien, certainement qu’on retournera en ville comme on l’a fait, certainement qu’on trouvera encore un moyen de réveiller les consciences et de faire appel… Aujourd’hui, on n’en est pas encore là. Mais si on en arrive à la situation, certainement qu’on refera quelque chose, pour encore une fois que des gens viennent se mouiller, prennent des décisions, et ne laissent pas le club à l’abandon. Il ne faut pas oublier que le stade appartient à moitié à la ville… Il y a des enjeux financiers qui concernent un peu tout le monde ».

    Retranscription Girondins4Ever

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