Il n’y avait pas vraiment de suspense. Victor Wembanyama a été désigné « rookie de l’année », comme l’a annoncé lundi soir la NBA. Le géant de 2,24 m, premier Français à décrocher cette récompense mythique (et à l’unanimité, SVP), rejoint dans l’Histoire toute une flopée de grands noms du jeu, dont certains, comme David Robinson, Shaquille O’Neal, Allen Iverson, Kevin Durant ou LeBron James (entre autres), l’ont félicité dans une splendide vidéo très « américaine ».

« Comparaison n’est pas raison », comme le disait déjà Voltaire, pourtant peu porté sur le basket. Mais tout de même, 20 Minutes a voulu jauger les performances du n° 1 de la dernière draft qui, à 20 ans, s’est déjà fait un nom en NBA à défaut d’avoir (encore) aidé San Antonio à sortir du marasme.

Déjà, « Wemby » a moins joué que tous ses prestigieux aînés, en nombre de matchs (Michael Jordan, David Robinson et Tim Duncan avaient même disputé toutes les rencontres de saison régulière) comme en temps de jeu (30 minutes en moyenne par partie, ce qui a pu susciter quelques incompréhensions parmi les suiveurs des Spurs).

David Robinson, amiral et extraterrestre

Rester moins longtemps sur les parquets ne l’a pas empêché d’aligner des stats assez étourdissantes, comme ces 3,6 contres par match, et de marquer plus en moyenne que LeBron James ou Kevin Durant, pourtant davantage catalogués « artilleurs ».

Cette comparaison montre que Wembanyama est bien le digne successeur dans la raquette de David Robinson et de Tim Duncan, ses prédécesseurs et « mentors » chez les Spurs. Par ailleurs, ces chiffres témoignent aussi de l’incroyable première saison NBA réussie par « l’Amiral » Robinson, débarqué en 1989 dans la ligue, à 24 ans passés, après avoir servi dans l’US Navy.