JO Paris 2024 : Où va dormir la flamme olympique à Marseille et va-t-elle s’éteindre pour sa première nuit en France ?

La flamme olympique va enfin goûter à l’hospitalité à la française. Après un long périple de 12 jours en mer Méditerranée à bord du Belem depuis la Grèce, la flamme olympique posera le pied en France, à Marseille, ce mercredi 8 mai.

Elle apercevra la silhouette de la Bonne Mère dès son arrivée dans la rade nord de Marseille aux alentours de 11 heures. Avant de tranquillement se diriger vers le Vieux-Port pour la fin d’après-midi, après avoir paradé une bonne partie de la journée. C’est là qu’elle sera accueillie par le groupe de supporteurs de l’OM, les South Winners, dont 2.000 membres seront présents pour animer des tifos qu’ils ont créés pour l’occasion.

Après la championne olympique Laure Manaudou en Grèce, c’est son frère, Florent Manaudou, lui aussi champion olympique, qui sera le premier porteur de ce symbole des JO sur le sol français. Il la débarquera du Belem, dans un dernier effort sur la piste d’athlétisme de 100 mètres spécialement installée sur le Vieux-Port pour l’occasion. La flamme prendra ensuite place dans le chaudron installé un peu plus loin, d’où elle pourra profiter du concert de Soprano et Alonzo, clou du spectacle pour sa première journée sur le sol français.

« Les Gardiens dorment à proximité de la flamme »

Après un si long voyage et un tel accueil, la flamme olympique aura besoin de repos. Et comme la plupart des 150.000 touristes et des 1.400 journalistes accrédités pour l’occasion, « elle dormira à l’hôtel, accompagnée des gardiens de la flamme », confie à 20 Minutes l’organisation du relais de la flamme. Sans pouvoir préciser l’adresse exacte « pour des questions de sécurité ».

Mais elle aura le droit à une attention toute particulière. C’est la mission des « gardiens de la flamme » : « Ils veilleront à l’intégrité de la flamme olympique et paralympique pour qu’elle ne s’éteigne jamais. Et notamment : assurer la sécurité et l’intégrité de la flamme originelle, sur toute la durée du relais, jour et nuit. Les gardiens dorment même à proximité de la flamme », ajoute l’organisation.

« Ces gardiens de la flamme sont issus des armées, de la police, de la gendarmerie ou de la Sécurité civile, et sont recrutés sur la base d’un concours interne. Ils n’ont pas du tout un rôle de sécurité. Ils veillent à l’intégrité de la flamme et sont présents auprès des relayeurs, de manière à intervenir en cas de problème. J’aime dire que ce sont les nounous de la flamme », précisait le directeur délégué Relais de la Flamme, Grégory Murac à nos confrères de Ouest-France.

La flamme bien gardée dans des lanternes

Le symbole de la paix, l’unité et la sportivité restera donc allumé durant la nuit, mais pas dans une des 2.000 torches de 70 cm pour 1.5 kg construite pour les relais de la flamme olympiques et paralympiques. Elle se logera dans une lanterne. « La flamme n’est jamais éteinte depuis son allumage à Olympie. Lorsque la torche n’est pas allumée, elle est conservée dans des lanternes. Plusieurs lanternes recueilleront le feu sacré afin de garantir la pérennité de la flamme et de faciliter son transport. Les lanternes restent allumées durant toute la durée du relais de la flamme olympique, jour et nuit et quel que soit le mode de transport utilisé, air, mer, terre », détaille l’organisation du relais de la flamme.

Et même s’il prenait l’envie d’une action malveillante à qui que ce soit, un protocole spécifique est prévu. « Un des gardiens de la flamme est toujours dans un véhicule et se tient prêt à rallumer la torche, toujours avec la flamme d’Olympie », a prévenu Grégory Murac. Un dispositif qui accompagnera la flamme de son arrivée le 8 mai, jusqu’au 26 juillet prochain lorsqu’elle embrasera la vasque lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris.