En Europa League, De Ketelaere rit et Lukaku pleure
De Ketelaere a été éblouissant pendant que Lukaku a cru à l’exploit sans qu’il ne soit décisif.
- Publié le 09-05-2024 à 23h08
C’est une maigre consolation parce que bien sûr qu’une qualification de l’Atalanta Bergame de De Ketelaere ne suffira pas à nous consoler de l’élimination du Club Bruges en demi-finale de la Conference League mais nos coeurs vibreront à coup sûr à Dublin quand l’ancien brugeois tentera de devenir champion d’Europe, le 22 mai prochain, contre le Bayer Leverkusen.
Jeudi dernier, Bergame avait douté mais une semaine plus tard, ils ont traversé la manche retour contre Marseille avec sérénité grâce à un grand De Ketelaere. Après avoir assisté physiquement à la finale de la Coupe de Belgique, Tedesco a dû se languir de la prestation de celui qui était décrié l’an passé au Milan AC. S’il n’a pas été décisif à proprement parler, il a eu un poids important dans la qualification transalpine.
En parvenant à trouver des intervalles dans une défense olympienne, certes très laxiste, le médian a été un poison permanent. Il a failli être l’acteur décisif en trouvant le poteau (6e) puis d’une tête repoussée par Pau Lopez (15e). Ensuite, il a pris trop son temps (36e) alors que Balerdi, le dernier défenseur à ses trousses, était à terre.
Heureusement juste avant, Lookman avait trouvé le chemin des filets d’une frappe puissante déviée par Gigot (30e, 1-0). Et De Ketelaere a eu la bonne idée de servir le premier buteur du soir. Ensuite, les hommes de Gasperini ont géré leur rencontre sans être inquiété. Et après la pause, Ruggeri a tué la rencontre d’une tentative lointaine splendide (52e, 2-0) avant que Bilal Toure, d'une frappe enroulée, ridiculise l'OM (90e+5, 3-0)
À l’heure de jeu, le Diable rouge avait pu laisser sa place à l’heure de jeu tranquillement à Pasalic pendant que dans l’autre rencontre, Lukaku pensait réaliser l’exploit avec la Roma grâce surtout à Paredes. Alors que Leverkusen est invaincu depuis le début de la saison, les Allemands ont craqué de manière surprenante. Grâce à deux penaltys de l’Argentin à la 43e et à la 66e minute, la Roma a refait son retard.
Mais Leverkusen ne flanche jamais. À la 83e minute, Manchini a poussé le ballon dans son camp. Et les hommes de Xabi Alonso ont souri. Parce qu'à la dernière seconde du temps additionnel (90e+4), Stanisic a égalisé. Ce sont vraiment des invincibles et cette équipe est folle. Elle sera en finale d’Europa League. Parce qu’à la fin, les Allemands triomphent toujours. Jusqu’à présent.