OM, du jamais-vu depuis 20 ans

Pierre-Emerick Aubameyang et Jordan Veretout (OM)
Si l'OM s'est fait sortir jeudi soir par l'Atalanta, en demi-finale de Ligue Europa, il a aussi signé son pire total de matchs sans succès à l'extérieur depuis deux décennies.

Quarante-huit heures après leurs homologues du Paris Saint-Germain, les supporters de l’Olympique de Marseille ont vécu une triste soirée européenne. Jeudi soir, une semaine après que leur équipe a concédé le nul au Vélodrome face à l’Atalanta Bergame, les fans de l’OM ont assisté à la sortie de route de leurs protégés, sèchement battus en Italie, dans le cadre des demi-finales retour de Ligue Europa (3-0). Avec un triste record à la clé.

Ou du moins un record égalé, car en allant perdre à Bergame, les hommes de Jean-Louis Gasset ont signé un vingt-et-unième match à l’extérieur sans succès cette saison, faisant « aussi bien » que l’OM version 2003-2004, selon les statistiques relevées par Opta. Depuis le début de l’exercice 2023-2024, les Marseillais n’ont réussi à gagner qu’à quatre reprises hors de leurs bases, dont deux fois seulement en Ligue 1 (le 10 décembre à Lorient et le 2 mars dernier contre Clermont).

L’inverse de la saison dernière

Les deux autres succès à l’extérieur de la saison ont été validés sur la pelouse de l’AEK Athènes, lors de la phase de poules de Ligue Europa (0-2), et contre Thionville en trente-deuxième de finale de Coupe de France (0-1). Un bien trop maigre bilan d’ensemble qui a forcément son importance, en championnat notamment. Neuvième du classement à cinq points de l’Europe, alors qu’il reste trois journées à disputer, l’OM est loin de ses objectifs de début de saison.

Cette statistique de matchs non-remportés à l’extérieur est à mettre en opposition avec ce que l’OM proposait la saison dernière sous les ordres d’Igor Tudor. En effet, l’équipe sudiste avait glané davantage de points loin du Vélodrome que dans son stade (trente-neuf contre trente-quatre). La saison prochaine, il faudra au moins tenter d’équilibrer davantage la balance.

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Arnold Fortin
Alias « Schwarzy ». Le finisseur de la rédac. Pas toujours titulaire mais très souvent efficace, Arnold fait chauffer son clavier pour vous bombarder d’informations explosives à longueur de journée. Des attaques qui claquent, une titraille qui mitraille. Point faible: moins à l’aise en déplacement qu’à la maison.