Laure Boulleau a joué de nombreuses années au plus haut niveau avant de passer du côté des médias et d’endosser le costume de consultante. Joueuse du Paris Saint-Germain de 2005 à 2018, l’ancienne latérale gauche également sélectionnée à soixante-cinq reprises en équipe de France a rapidement attiré l’attention des spectateurs, tant pour son jeu que pour son joli minois. A l’affut de la bonne occasion pour mettre en avant leurs produits, les publicitaires ont flairé le bon filon et n’ont pas tardé à lui proposé des contrats de partenariats. Une offre à double-tranchant pour Laure Boulleau.
Devant les caméras de l’émission « Clique », diffusée mardi sur Canal+, la mère de famille de trente-sept ans a justement évoqué les jalousies que sa notoriété a provoquées contre elle, au sein même du vestiaire. « J’ai subi de la jalousie qui m’a fait tellement de mal, entre filles. On dit souvent : ‘C’est trop bien les milieux féminins, ça doit être dur de n’être qu’avec des hommes, eh bien je vais te dire honnêtement que je me sens vraiment bien dans un milieu un peu plus masculin. » Quand à savoir comment s’exprimait cette jalousie, Laure Boulleau a répondu avec franchise : « C’était des petits coups de pute. C’était ‘Ah regarde elle, on ne comprend pas pourquoi elle fait des photos’. Ce n’était qu’un sentiment malsain autour de moi. »
« Je sentais que je dérangeais »
Et l’ancienne internationale tricolore de poursuivre : « Heureusement, ce n’était pas tout le monde, je tiens à le dire. Je ne fais pas le petit Caliméro. J’ai rencontré globalement de supers personnes dans le foot, mais je sentais que je dérangeais. Vraiment. Je sentais que j’en dérangeais certaines, et surtout que ça posait question à certaines de se dire ‘Pourquoi elle et pas moi ?’ Et je n’aimais pas ressentir ça. Moi, je voulais qu’on soit content pour moi, comme moi j’aurais pu être contente pour elles s’il y avait des opportunités. »
Laure Boulleau a alors éprouvé le besoin de se justifier. « À ma place, tu ne dis pas non. À un contrat Nike, tu ne dis pas non. À des shooting photo tu ne dis pas non. La notoriété était quand même agréable, mais tous les côtés qui allaient avec… »
