Indice UEFA : Les calendriers aménagés du PSG et de l’OM ont fait flop

Terminus pour la France en Coupe d'Europe. Après le PSG en Ligue des champions, l’OM est tombé à son tour, jeudi soir, en demi-finale de Ligue Europa. Une triste fin pour les représentants de la Ligue 1, qui s’était donné le mal de se contorsionner pour rendre la vie facile à ses deux derniers ambassadeurs en Europe. Ou dans les termes de la LFP citée par France Info, « dans l’optique de favoriser le parcours des clubs français en coupes d’Europe considérant que l’amélioration de l’indice UEFA de la France demeure un objectif essentiel ».

Au lieu de jouer le 3 mai, à mi-chemin entre les demies aller et retour, Parisiens et Marseillais ont donc joui d’une semaine libre pour préparer au mieux leur second match contre le Borussia Dortmund et l’Atalanta. Pas une franche réussite, que ce soit sur le plan tactique ou celui de la fraîcheur. Luis Enrique avait beau se satisfaire d’avoir profité de ces jours de rab pour « travailler tactiquement, défensivement et offensivement », peut-être aurait-il eu besoin d’une semaine supplémentaire pour dégager du temps pour un atelier finition.

La France, un moyen d’Europe

Quant à l’OM, c’est de toute évidence une préparation physique dont auraient eu besoin les joueurs de Jean-Louis Gasset pour répondre au défi imposé par les Italiens, incroyables d’intensité jeudi soir. Une bonne leçon pour le futur : la bonne volonté d’une institution – intéressée, ne soyons pas dupes – ne peut combler les manques de ses équipes.

Petite satisfaction au bout du compte, tout de même. Si la Ligue 1 reste à des années-lumière du wagon de tête de l’UEFA (Angleterre, Italie, Espagne et Allemagne), elle consolide sa 5e place loin devant les Pays-Bas. La France n’est ni un grand, ni un petit. C’est un moyen d’Europe.