Mamadou Sarr constituera-t-il la solution dans l’entrejeu du RWDM ? “Forcément, il y a du stress, nous jouons pour l’avenir d’un club”
Le Français, prêté par Lyon, espère être prêt pour samedi. D’autant plus qu’en l’absence de Jeff Reine-Adélaïde, Yannick Ferrera doit composer au milieu.
- Publié le 10-05-2024 à 13h56
La victoire est obligatoire. Si et seulement si ils l’emportent au Kehrweg, les Molenbeekois pourront jeter un œil vers le Mambourg, en espérant que le KVK ne gagne pas face aux Zèbres. “Nous n’allons pas regarder ce que Courtrai fait pendant le match”, assure Mamadou Sarr.
Le Français, prêté par Lyon au Machtens, peine à revenir depuis sa pubalgie. Lors de la défaite contre Charleroi, il n’était pas sur la feuille de match. “Là, je me sens bien, explique le fils de Pape. La douleur revient parfois. La semaine dernière, j’ai eu une tendinite au genou. J’espère être prêt physiquement pour ce samedi.”
Yannick Ferrera espérera sans doute aussi que Sarr puisse tenir son rang. D’autant plus que vu la blessure de Jeff Reine-Adélaïde, le coach du RWDM devra composer dans l’entrejeu : qui sera aligné aux côtés de Shuto Abe ? “Pierre Dwomoh a repris les entraînements après trois semaines d’arrêt, détaille Ferrera. En ce qui concerne Romildo, qui est bien monté contre les Zèbres, nous ne savons pas s’il est apte à jouer 90 minutes. Il y a aussi Sada Diallo et Mamadou Sarr.”
Le défenseur de formation a déjà été déployé dans l’entrejeu. Qui plus est, avec réussite. “Le coach décidera si je peux être titulaire, affirme Sarr. S’il y a du stress dans le groupe ? Forcément. Nous jouons l’avenir du club. Nous nous sommes mis dans cette position tout seuls. Nous aurions pu faire le job avant.”
Tout en avouant que “la semaine a été dure” et que les défaites contre Courtrai et puis face à Charleroi ont “remis du doute” dans les esprits, Sarr et ses coéquipiers veulent “oublier”. “Nous avons encore une chance. Peu de personnes pensaient que nous serions capables d’encore nous qualifier pour les barrages.”
L’ado de 18 ans, formé à l’OL, ne s’est évidemment jamais retrouvé dans cette situation. “C’est assez spécial. Nous jouons l’avenir du club sur un match. Je ne vais pas vous le cacher : ce n’est pas facile à gérer.”
Raison pour laquelle les plus expérimentés sont là pour le guider. “Même avant la blessure de Jeff ou la relégation de Théo Defourny sur le banc, tout le monde parlait. Que ce soit Xavier Mercier, Makhtar Gueye, Mickael Biron ou encore Guillaume Hubert.”