OM ‍: Harit humilié, le conseil de classe est sans pitié

OM : Harit humilié, le conseil de classe est sans pitié

Après la lourde défaite contre l’Atalanta Bergame (3-0) jeudi en Ligue Europa, l’Olympique de Marseille n’est pas épargné par les critiques. Les hommes de Jean-Louis Gasset doivent assumer les commentaires des médias notamment agacés par la prestation d’Amine Harit dans cette demi-finale retour.

C’est à croire que l’Olympique de Marseille perd tous ses moyens loin du Vélodrome. Une semaine après le nul encourageant face à l’Atalanta Bergame (1-1), les Marseillais ont totalement coulé sur le terrain de la Dea. L’équipe phocéenne n’a tout simplement pas existé dans sa demi-finale retour de Ligue Europa. Une prestation indigne à ce stade de la compétition.

Au lendemain de ce fiasco, sans surprise, les médias s’en donnent à cœur joie. Prenons par exemple La Provence qui n’a accordé la moyenne, à savoir un petit 5/10, qu’à Pau Lopez et Leonardo Balerdi. Pour le reste, Chancel Mbemba, Jonathan Clauss, Quentin Merlin, Iliman Ndiaye et Pierre-Emerick Aubameyang ont récolté un 2/10 ! Et ce n’est même pas la pire note infligée par le quotidien régional.

Harit prend cher

De son côté, Amine Harit a obtenu un humiliant 1,5/10 ! Avec un commentaire beaucoup plus tranchant que ses actions à Bergame. « Il a passé plus du temps à pester après les décisions de l'arbitre, les fesses dans la pelouse, qu'à essayer de désarçonner l'arrière-garde lombarde, ont taclé nos confrères. On exagère mais l'international marocain n'a jamais pesé dans les débats. Comme trop souvent cette saison. Relayé par Correa (84) après une ultime passe donnée à l'adversaire. »

Il est vrai que le milieu offensif n’a jamais été en mesure de soulager son équipe sous le pressing étouffant de l’Atalanta. Sa connexion avec Pierre-Emerick Aubameyang a été invisible. Du coup, L’Equipe, qui lui a donné la note de 2/10, n’a pas été beaucoup plus clément avec l'ancien Nantais qui « a sombré » face aux Italiens et qui a été « dépassé dans l'intensité ». Enfoncé, le meneur de jeu a tout intérêt à éviter les journaux ce vendredi.