Ivan Leko après la défaite du Standard contre Gand : “Je ne veux plus faire partie de cette blague… mais je suis toujours fier d’entraîner ce club”
Le coach croate n’a pas caché sa tristesse face à la situation que vit actuellement le Standard.
- Publié le 18-05-2024 à 23h48
- Mis à jour le 18-05-2024 à 00h38
Ivan Leko ne peut plus masquer sa tristesse mais aussi sa fatigue par rapport aux événements qui entourent le quotidien du Standard. La réflexion est logique et la défaite concédée, samedi soir, contre La Gantoise accentue encore ces sentiments. “La victoire gantoise est logique”, a-t-il tout d’abord analysé.
Il est ensuite revenu sur les événements de ces derniers jours. “Comment je vis la situation ? Je suis super triste mais je mets un masque sur mon visage. La compétition belge est trop sérieuse, le Standard est trop sérieux pour que cette situation puisse faire rire quelqu’un. C’est une histoire bien triste. Oui, c’est la période la plus triste de ma carrière. Je ne m’y attendais pas. Quand je suis arrivé, on m’a dit que le club essaierait de jouer les playoffs 1 la saison prochaine mais aujourd’hui, cette ambition est impossible. ”
Perd-il tout espoir pour autant ? Peut-être pour se persuader lui-même, Ivan Leko a essayé de trouver des arguments susceptibles de montrer que le Standard peut revenir au premier plan. “Le Standard reviendra. Prenez l’exemple d’Anderlecht. L’an dernier, les Bruxellois étaient dixièmes, douzièmes ou quinzièmes, je ne sais plus, mais cette année, ils se battent pour le titre. Le Standard sera de retour, je n’ai pas peur. Je me sens simplement honteux de faire partie de la pire période de l’histoire de ce club. La Gantoise, si elle avait aligné sa meilleure équipe, aurait gagné 15-0. On n’est plus sur la même planète. ”
Ce discours laisse penser que le coach n’est pas certain (loin de là) d’être présent à la reprise des entraînements, en juin prochain. “Je ne veux pas faire partie de cette blague. Je suis toujours fier d’être l’entraîneur de ce club car je sais qu’il reviendra, avec ou sans moi. Quand je vois tous ces gens venir au stade, montrer à quel point ils aiment ce club, ces couleurs, ce blason… Mais pour le moment, c’est une blague à tous les étages. ”